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Étude du rôle de PML dans la restriction des rétrovirus

 – Nasser Masroori a soutenu sa thèse de doctorat en biologie cellulaire et moléculaire –

Le blogue d’information En Tête de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) présente le résumé de thèse de doctorat en biologie cellulaire et moléculaire de M. Nasser Masroori, intitulée «Étude du rôle de PML dans la restriction des rétrovirus».

M. Nasser Masroori, doctorant en biologie cellulaire et moléculaire. (Photo Annie Brien)

La pandémie de virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1), un rétrovirus, continue d’être un problème global majeur en santé publique. Les thérapies pharmacologiques ont grandement amélioré le statut clinique de nombreux patients; cependant, elles ont des faiblesses importantes, notamment leur incapacité à cibler le VIH-1 sous sa forme «cachée» (latente) dans les cellules. Une meilleure connaissance des facteurs de l’hôte modulant l’infection permettrait de fournir de nouvelles pistes pour inhiber le VIH-1 plus efficacement.

Cette thèse se concentre sur TRIM19, mieux connue sous le nom de la protéine de leucémie promyélocytaire (PML). Alors que le rôle antiviral de PML est bien documenté pour plusieurs virus, ses effets sur le VIH-1 sont peu clairs. Les travaux décrits dans cette thèse visent à élucider le rôle de PML dans la sensibilité cellulaire à l’infection par le VIH-1 et d’autres rétrovirus.

Nous avons utilisé des approches de délétion génique («knockout») de PML dans des cellules de souris et diverses lignées cellulaires humaines. Nous avons observé que PML inhibe les étapes précoces de la réplication du VIH-1 dans les cellules de souris, que PML contribue à l’inhibition du VIH-1 par les IFN-I et également réprime l’expression génique de ce virus, suggérant un rôle dans la latence virale. Dans les cellules humaines, cependant, nous avons trouvé que la délétion du gène de PML avait peu ou pas d’effets sur le VIH-1 ou d’autres rétrovirus. Pris ensemble, nos résultats démontrent que l’effet anti-VIH de PML est spécifique du contexte cellulaire ou de l’espèce. De plus, nos travaux apportent un éclairage nouveau sur le rôle possible de PML dans la latence virale.

Thèse de doctorat en biologie cellulaire et moléculaire soutenue le 5 juillet 2017

De gauche à droite: Céline Van Themsche (UQTR), Patrick Narbonne (UQTR), Nasser Masroori (UQTR), Lionel Berthoux (UQTR), et Chen Liang (McGill). (Photo Annie Brien)

Membres du jury

M. Lionel Berthoux, Ph. D., directeur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières

Mme Céline Van Themsche, Ph. D., présidente du jury
Professeure, Université du Québec à Trois-Rivières

M. Patrick Narbonne, Ph. D., évaluateur
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières

M. Chen Liang, Ph. D., évaluateur externe
Professeur, Université McGill