Université du Québec à Trois-Rivières

Une bourse de recherche de la Société québécoise d’insuffisance cardiaque pour Jacinthe Leclerc

La professeure Jacinthe Leclerc du Département des sciences infirmières de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a remporté, pour la deuxième année consécutive, un financement de recherche pour les étudiants et jeunes professionnels œuvrant dans le domaine de l’insuffisance cardiaque.

Sur la photo, on reconnaît, à l’arrière: Dr François Tournoux, président de la Société québécoise d’insuffisance cardiaque, Jacinthe Leclerc, infirmière et professeure au Département des sciences infirmières de l’UQTR, Daniel Pilote (Bristol-Myers Squibb), Isabelle Thibault (Novartis) et Julie Brunet (AstraZeneca). À l’avant: Élise Legault, kinésiologue, Flore Morio, résidente, Dorothée Goulet, résidente, Kim Girard, résidente, et Hugo Gravel, kinésiologue.

Offert par la Société québécoise d’insuffisance cardiaque, le montant de 4000$ servira à soutenir le programme de recherche de Jacinthe Leclerc, qui évalue l’impact de la substitution aux médicaments génériques au Québec. Précisément, d’ici 2018, la chercheuse étudiera l’impact de la substitution des statines génériques (traitant les dyslipidémies) sur certaines complications comme les hospitalisations, les consultations à l’urgence et les décès.

La professeure Leclerc fait cette étude à l’aide de données médico-administratives (comme celles de la Régie de l’assurance maladie du Québec) dans une finalité de pharmacovigilance. La population étudiée regroupe l’ensemble des utilisateurs de statines au Québec et en Ontario.

La professeure Jacinthe Leclerc du Département des sciences infirmières de l’UQTR.

Pharmacovigilance : médicaments originaux et génériques

Avec un programme de surveillance populationnelle associée à l’utilisation des différents médicaments, Jacinthe Leclerc a déjà démontré des différences en termes d’événements indésirables chez les Québécois ayant utilisé des antihypertenseurs et un antiagrégant plaquettaire génériques comparativement aux utilisateurs des versions originales (résultats à être publiés).

Les médicaments originaux sont les premiers sur le marché et ils sont protégés par un brevet. Lorsque leur brevet vient à échéance, ils peuvent être substitués par leurs équivalents génériques en pharmacie. Les génériques, même s’ils présentent la même teneur en ingrédient médicinal (ex.: 40 mg de générique remplaçant 40 mg de l’original), peuvent varier légèrement en ce qui a trait à la quantité de ce dosage dans le sang (biodisponibilité) par rapport au médicament original. Santé Canada encadre étroitement cette variation, mais il est possible que les normes doivent être resserrées.

Le programme de recherche de Jacinthe Leclerc permettra d’approfondir le signal de pharmacovigilance.