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Lancement du livre Regards interdisciplinaires sur les publics de la culture

Dans le cadre de l’entente «Savoir c’est dans ma culture», Culture Mauricie et le Laboratoire de recherche sur les publics de la culture de l’Université du Québec à Trois-Rivières ont lancé le livre Regards interdisciplinaires sur les publics de la culture en présence d’acteurs du milieu culturel, de chercheurs et d’étudiants le 23 novembre dernier.

De gauche à droite: Marie-Hélène Boucher, PUQ, Stéphane Labbé, doctorant en communication sociale, UQTR, Marie-Claude Larouche, professeure en éducation, UQTR, Sandie Letendre, Présidente de Culture Mauricie, Jason Luckerhoff, professeur en communication et culture, UQTR, Éric Lord, Directeur général de Culture Mauricie, Danielle St-Amand, directrice du développement institutionnel et des affaires publiques, UQTR.

Publié aux Presses de l’Université du Québec, cet ouvrage collectif dirigé par les professeurs Marie-Claude Larouche et Jason Luckerhoff, respectivement des départements de sciences de l’éducation et de lettres et communication sociale, et par Stéphane Labbé, doctorant en communication sociale, regroupe 13 chapitres qui portent sur différents aspects liés aux publics de la culture. Tous les chercheurs réguliers du Laboratoire ont participé à la rédaction ou à la co-rédaction d’un chapitre, et de nombreux professionnels du milieu et des étudiants ont co-écrit avec eux.

Selon Martine Des Rochers, directrice générale des Presses de l’Université du Québec, «Les Presses de l’Université du Québec sont fières de participer à la diffusion du travail du Laboratoire de recherche sur les publics de la culture de l’UQTR et saluent Marie-Claude Larouche, Jason Luckerhoff, Stéphane Labbé et leurs collaborateurs pour leur précieuse contribution au savoir sur les publics et sur l’accès à la culture».

Danielle St-Amand, directrice du Service du développement institutionnel et affaires publiques à l’UQTR, se dit très fière de constater les collaborations entre ces chercheurs et le milieu. De nombreux chapitres portent sur des projets réalisés avec le milieu et qui ont mené à des recommandations utiles pour le milieu. Selon elle : « L’UQTR est fière de participer, par l’engagement de ses professeurs et chercheurs, à des projets aussi structurants qui permettent de mieux documenter la réalité culturelle de la Mauricie et de faire rayonner le dynamisme de ses acteurs.  Les travaux de nos chercheurs contribuent ainsi, de manière tangible, à outiller les maîtres d’oeuvre de la culture d’ici ».

Sandie Letendre, présidente de Culture Mauricie, est aussi très fière du partenariat conclu en 2012 avec l’UQTR: «Les liens que nous avons tissés depuis cinq ans ont eu des retombées concrètes et positives sur nos milieux respectifs. Cette entente a conduit à des actions et des études sur des enjeux touchant directement notre milieu, notamment les pratiques culturelles en Mauricie, l’accueil des publics, les impacts économiques de la culture, la commercialisation des produits culturels, les publics et non-publics des institutions culturelles. Notre milieu bénéficie d’une expertise de pointe et profite d’un accès privilégié à de l’information hautement spécialisée pour son développement».

Parmi les 13 chapitres du livre, à la demande du Musée des beaux-arts de Montréal, une équipe a entrepris une évaluation formative de la plateforme numérique ÉducArt vouée à un usage scolaire dans plusieurs disciplines au secondaire. Réalisée durant le développement de la plateforme et en collaboration avec une douzaine d’enseignants, le projet de recherche a mis en lumière l’importance de faciliter l’établissement de liens entre les ressources proposées et les disciplines scolaires, et de répondre aux besoins de connaissances et de repères culturels des enseignants, afin de les épauler dans leur rôle de passeur culturel.

Un autre chapitre permet d’identifier des raisons pour lesquelles les jeunes de 15 à 24 ans ne fréquentent pas les musées d’art : l’absence d’habitudes, les mauvaises expériences antérieures lors de sorties scolaires, le manque d’intérêt ou un intérêt plus grand pour d’autres activités et le manque de connaissances et de compétences ont été identifiées comme autant de raisons. Cela questionne l’approche des musées auprès d’eux, ainsi que la socialisation par la famille, l’école et les institutions.

Le chapitre intitulé «Le discours officiel sur les relations entre les ministères de la Culture et de l’Éducation du Québec de 1961 à 2007: démocratisation ou démocratie culturelle?» propose un survol historique des ententes conclues entre les ministères de la Culture et de l’Éducation québécois, de la création du ministère de la Culture à la parution du Programme de formation de l’école québécoise : enseignement secondaire, 2e cycle. Il vise à éclairer les approches et les conceptions de la culture mises de l’avant par ces deux ministères dans le cadre de leur partenariat et leurs impacts potentiels sur l’enseignement.

Un autre chapitre permet de mieux comprendre les raisons qui peuvent freiner l’inclusion de visites de musées de sciences et technologie dans les enseignements scolaires au primaire et au secondaire. Un autre encore porte sur les critères que les enseignants utilisent pour sélectionner les savoirs, les pratiques et les objets culturels qu’ils intègrent en classe.

Finalement, un autre met en lumière l’influence de la densité d’une population de même que sa situation géographique sur l’offre et la demande culturelle. En effet, les auteurs ont analysé les statistiques de l’offre et des usages des bibliothèques publiques du Québec à l’aide d’une typologie territoriale novatrice qui permet d’exposer ces influences.

L’ouvrage est préfacé par Bernard Schiele, professeur à l’UQAM, une sommité dans le champ des publics de la culture et de la muséologie. Selon Jason Luckerhoff, co-directeur du Laboratoire de recherche sur les publics de la culture et co-directeur de l’ouvrage collectif : « Nous avons voulu aborder la question des publics de la culture dans une perspective résolument interdisciplinaire et avons voulu travailler avec un grand nombre d’étudiants et de partenaires du milieu. Cet ouvrage peut, je crois, être utile au milieu, mais il constitue surtout une démonstration qu’il est possible de travailler ensemble et un point de départ pour des collaborations nombreuses et fructueuses ».

À propos du Laboratoire de recherche sur les publics de la culture
Rattaché au Département de lettres et communication sociale de l’UQTR, le Laboratoire interdépartemental sur les publics de la culture (LRPC) rassemble des chercheurs provenant de quatre départements et de disciplines diverses (littérature, théâtre, communication, éducation, philosophie, sociologie, marketing, etc.) qui s’intéressent à la constitution et à l’évolution des publics dans l’ensemble du champ culturel. En mettant en commun l’expertise de ces chercheurs, de leurs collaborateurs et de leurs étudiants, l’ambition de ce laboratoire est de créer un pôle d’excellence en recherche sur la culture à l’UQTR.

À propos de Culture Mauricie
Culture Mauricie regroupe les personnes et les organismes qui contribuent de façon professionnelle à la vie artistique et culturelle de la Mauricie. Il réalise les mandats qui lui sont confiés par le milieu culturel et par le ou la ministre de la Culture et des Communications du Québec. Il vise à favoriser le développement artistique et culturel régional par la concertation de ses membres qui conduit à des actions de sensibilisation, de représentation, de promotion, de formation et de développement. De plus, Culture Mauricie assume un rôle-conseil auprès des différents partenaires pour la défense des intérêts artistiques et culturels de la région.