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Au-delà de la persévérance dans les études

-Les facettes de la persévérance-

À l’approche du temps des fêtes et des rassemblements en famille, qui n’a jamais entendu le fameux: «On te souhaite du succès dans tes études!» lancé par une tante ou un oncle qui connait plus ou moins le programme dans lequel vous étudiez à l’université? Ce cas de figure typique illustre bien le discours de soutien à la persévérance scolaire fortement associé au succès et à la réussite.

Bien sûr, la persévérance est une notion positive tout à fait appropriée en lien avec les études. Toutefois, lorsqu’elle dépasse un certain niveau d’investissement, la persévérance, associée à l’assiduité, à l’engagement et à la détermination sur le plan académique, peut laisser place à l’obstination et à l’acharnement. Elle peut alors vous éloigner de vos objectifs de réussite et engendrer des conséquences négatives sur votre fonctionnement.

Quand la persévérance devient plutôt de l’acharnement

Comment savoir si vous en faites assez pour réussir ou si vous en faites trop? Comment départager ce qui relève de la persévérance et ce qui relève de l’acharnement? Il n’y a, bien sûr, pas de limite claire et précise pour les départager car chaque personne est différente et trouve son équilibre à sa manière selon les contextes et les situations de vie.

Associé aux études universitaires, l’acharnement peut s’exprimer par des attitudes ou des comportements tels que:

  • Réviser excessivement et compulsivement pour un examen;
  • Reprendre un cours plus d’une fois en obtenant les mêmes résultats;
  • S’accrocher à un programme d’études malgré un ou plusieurs refus d’admission;
  • Idéaliser une profession ou un rôle professionnel malgré la présence de facteurs de réalité qui les rendent inaccessibles (p ex.: les résultats scolaires);
  • Refuser de voir une situation telle qu’elle est et surestimer ses capacités;
  • Refuser d’envisager un plan B ou des alternatives à un plan initial;
  • Devenir de plus en plus rigide et catégorique sur le plan des idées;
  • Entretenir une certaine rigidité quant aux possibilités de formation ou de travail éventuelle;
  • Tenter de se convaincre avec des pensées magiques telles que «Quand on veut, on peut!» ou encore «Le temps arrange les choses!»;
  • Ressentir et vivre plus de pression que de soutien de la part des proches;
  • Vivre beaucoup d’anxiété de performance et tenter de minimiser ou de normaliser les effets négatifs de cette anxiété.

De l’aide pour lâcher prise

L’acharnement s’apparente plus à des attitudes et à des comportements qu’à des personnalités ou à des dispositions personnelles. Autrement dit, constater une tendance à l’acharnement ne signifie pas qu’il est impossible de changer. Au contraire, comme dans bien des cas, il est important de prendre conscience de la situation pour se repositionner et entamer un processus de changement.

Si vous vous reconnaissez dans cette tendance à l’acharnement ou si vous connaissez une personne susceptible de s’y retrouver, sachez qu’il est possible d’obtenir de l’aide autant dans l’accompagnement au changement que dans la redéfinition du projet d’études lorsque celui-ci devient irréalisable pour différentes raisons.

Une excellente ressource pour mieux comprendre les notions de persévérance et d’acharnement et trouvez des moyens pour y faire face: Falardeau, Isabelle, 2017, Le piège de la persévérance. Comment décrocher d’un rêve impossible, Septembre éditeur.

L’équipe du Service d’aide en orientation de l’UQTR

 

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Visitez le site Internet du Service d’aide en orientation des Services aux étudiants pour en savoir davantage sur les services offerts à l’UQTR:  uqtr.ca/sae/orientation 

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