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Olivier Malo: perspectives sur son deuxième mandat comme vice-recteur aux ressources humaines

Arrivé comme vice-recteur aux ressources humaines de l’UQTR en août 2014, Olivier Malo restera avec nous jusqu’en 2022. Dans le contexte du renouvellement de son mandat pour les trois prochaines années, nous saisissons l’occasion pour faire le point avec celui qui, de ses propres mots, avoue avoir au fil du temps découvert en l’UQTR « une organisation extraordinaire remplie de gens dévoués et créatifs ».

Olivier Malo, vice-recteur aux ressources humaines de l’UQTR. Photo: Josée Beaulieu.

Q. Est-ce que la mission du Vice-rectorat aux ressources humaines (VRRH) est appelée à changer à travers ce passage vers un second mandat?

R. Je ne dirais pas que sa mission va changer, mais plutôt qu’elle va se consolider. Je considère que le VRRH a pour mission, en tant que partenaire stratégique, de contribuer au développement d’un milieu de travail et d’études humain, stimulant, sain et sécuritaire. Pour justement consolider cette mission, le VRRH s’est doté, au cours de la dernière année, d’une nouvelle offre de service qui vise à permettre à toute l’équipe du vice-rectorat aux ressources humaines d’agir de manière proactive, en amont et en prévention des situations problématiques. Cette nouvelle offre de service, qui se met actuellement en place, sera dévoilée au courant de l’automne 2019.

Q. Quels sont les éléments qui ressortent de votre premier mandat?

R. Nous avons établi et maintenu des mécanismes de communication et de coordination permettant de mieux orienter nos actions, d’assurer plus de cohérence et ultimement d’engendrer davantage de collaboration en créant par exemple, le forum de l’équipe des gestionnaires, le forum des partenaires et les chantiers de travail.

Un autre projet majeur est celui concernant l’initiative sur la qualité de vie à l’UQTR, née des suites du sondage mené par la firme Aon Hewitt en 2017. Déjà, des plans d’action ont été fournis par différents secteurs administratifs en vue de travailler sur les indicateurs de mobilisation identifiés par les membres du personnel dans le sondage, à savoir la reconnaissance et la collaboration.

Nous travaillons également avec des partenaires syndicaux à mettre en marche des plans d’action organisationnels correspondant aux besoins spécifiques de certains groupes d’employés. Le besoin de davantage de reconnaissance a été soulevé par une majorité des membres du personnel de l’Université. La direction estime effectivement que les membres du personnel doivent sentir que leurs compétences et leur potentiel sont reconnus à leur juste valeur. Il faut donc arriver à développer ce qu’on peut appeler la «reconnaissance de proximité », pour qu’elle s’insère et se vive dans le quotidien.

L’autre enjeu consiste à susciter une meilleure collaboration entre les membres du personnel. À cet égard, des actions doivent être identifiées pour encourager les interactions entre les équipes de travail afin que la collaboration prenne sa place comme levier pour la création d’une meilleure synergie organisationnelle.

D’autres défis sont également ressortis durant les cinq dernières années et pour lesquels l’équipe des ressources humaines entend proposer des actions et des solutions; on pense, notamment, au nombre accru d’absences chez les employés, au recrutement du personnel administratif et aux difficultés de remplacement. Nous devons trouver des solutions en collaboration avec nos partenaires des syndicats et des associations pour être plus agile et donner accès à davantage de mobilité pour le personnel au sein de l’organisation.

Q. Quelles seront les trois priorités de votre prochain mandat?

R. Nous voulons poursuivre nos actions en priorisant notamment trois axes, soit la santé psychologique et le mieux-être, la sécurité sur le campus et le développement durable.

Pour la santé psychologique et le mieux-être, nous avons déjà mis en place un protocole de retour au travail après une absence de longue durée. Néanmoins, différentes enquêtes témoignent d’une souffrance chez certains des membres du personnel et d’un mal-être au travail. Nous devons mieux en comprendre les causes et amorcer des démarches conséquentes, afin d’améliorer le mieux-être au travail et, ainsi, permettre au personnel de se réaliser professionnellement au sein de l’UQTR. Cette perspective n’est pas étrangère, d’ailleurs, au travail amorcé dans le cadre de l’initiative sur la qualité de vie à l’UQTR.

La seconde priorité touche la sécurité sur le campus. À la suite d’un sondage réalisé en 2018 sur l’identification des risques en matière de santé et sécurité au travail, nous avons constaté que plusieurs aspects restent perfectibles. À cet égard, l’Université se dotera, dans les prochains mois, d’une gestion davantage intégrée de la santé et sécurité au travail. Un premier pas a d’ailleurs été réalisé avec la création, au sein du VRRH, du Service de la protection publique et de la santé et sécurité au travail.

Enfin, le développement durable doit être remis à l’avant-scène. Depuis 2011, le comité de développement durable de l’UQTR est actif de différentes façons sur le campus et les initiatives de la dernière année en témoignent : entre autres, retrait des bouteilles d’eau, valorisation de l’apiculture urbaine et recyclage du verre. L’étape suivante sera d’incruster les principes de développement durable dans les stratégies et pratiques institutionnelles. Encore plus, le VRRH devra contribuer au développement des connaissances et des compétences de la communauté universitaire et de ses partenaires relativement à l’adoption de pratiques responsables, lesquelles sont au cœur des préoccupations des jeunes de notre époque et peuvent faire de notre université un milieu encore plus sain et attractif.