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Connaissez-vous le Groupe Réseau Initiatives Autochones (GRIA)?

Comptant déjà plus d’une trentaine de membres, le Groupe Réseau Initiatives Autochtones (GRIA) de l’UQTR a pour objectif de favoriser le réseautage au sein de la communauté universitaire, en lien avec les réalités autochtones en enseignement et en recherche.

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Le GRIA a été lancé en 2018, lors des activités de préparation de l’Expo-sciences autochtone Québec (ESAQ) 2020, qui devait se tenir à l’UQTR au printemps dernier. Organisée sous la responsabilité de la professeure Isabel Desgagné-Penix du Département de chimie, biochimie et physique, cette activité n’a pu avoir lieu en raison de la pandémie de COVID-19. Le projet a tout de même généré des retombées positives. Il a permis à plusieurs membres de la communauté universitaire de l’UQTR de créer des liens interdisciplinaires et, surtout, de partager leurs expertises liées aux cultures autochtones.

Agir concrètement

À la rentrée 2020, alors que toute la communauté universitaire mettait les bouchées doubles pour s’adapter à l’enseignement à distance et aux défis que celui-ci comporte, un triste événement a ramené à l’avant-plan une préoccupation des membres du GRIA. Le décès tragique de Joyce Echaquan, une femme Atikamekw de la communauté de Manawan, a non seulement ébranlé la population en général, mais a aussi convaincu les membres du GRIA de l’importance d’agir concrètement afin que l’Université soit un outil de changement.

La recherche universitaire peut-elle être le berceau d’initiatives collaboratives avec les membres des communautés autochtones, afin de contrer le racisme systémique que subissent les membres des communautés autochtones? Assurément. Mais comment faire en sorte que l’Université puisse, en plus de sa mission d’enseignement et de recherche, contribuer à combattre le racisme et être un outil de reconnaissance et de réconciliation avec les peuples autochtones? Cette action peut prendre plusieurs formes puisqu’il existe plusieurs façons de tendre vers une meilleure reconnaissance des cultures autochtones au sein de l’établissement. L’Université de Winnipeg, par exemple, intègre dans tous les diplômes de premier cycle au moins un cours sur les cultures autochtones.

Apprendre à faire mieux

Des liens avec des membres des Premières nations et des Inuits et des professeurs de l’UQTR sont établis depuis plusieurs années dans le cadre de partenariats fructueux. Le site Web des Réalités autochtones à l’UQTR, en cours d’élaboration, présente les différents comités et regroupements dédiés aux questions autochtones, les programmes universitaires, les programmes de soutien ainsi qu’un aperçu de différentes formes d’implication au sein de la recherche. Quelques outils pédagogiques et références sont également disponibles.

Avec l’embauche d’un conseiller en soutien aux étudiants autochtones (Anthony Caron), l’UQTR développe progressivement les structures d’accueil, d’accompagnement et de mise en valeur des cultures et savoirs autochtones. Plusieurs membres de la communauté universitaire mènent leurs travaux sans toutefois pouvoir rejoindre les étudiantes et étudiants autochtones, qui ne souhaitent pas toujours s’identifier en tant que tel, souvent par crainte de devoir faire face à des biais implicites, des préjugés ou de la discrimination.

Il reste beaucoup de chemin à faire pour rétablir les disparités, mais «Nous sommes là!». C’est le message que les membres du GRIA souhaitent envoyer aux étudiantes et étudiants autochtones de l’UQTR : «Nous sommes là pour vous accueillir, vous accompagner. Nous pouvons faire mieux.»

Les personnes intéressées à se joindre au GRIA sont invitées à communiquer avec la professeure Isabel Desgagné-Penix, à l’adresse suivante : Isabel.Desgagne-Penix@uqtr.ca.

Les membres du GRIA