Il est bien reconnu que le trouble lié à l’usage de substances psychoactives (TUS) est une problématique largement répandue chez les personnes judiciarisées et que plusieurs se voient intégrer un traitement sous contraintes légales. Différents enjeux entourent l’intervention auprès de ces personnes, notamment l’impact de la coercition sur le développement de l’alliance thérapeutique (AT).
Les recherches des dernières décennies démontrent que l’AT serait une des plus importantes variables prédictives des résultats d’un traitement pour le TUS et qu’elle jouerait un rôle crucial sur la motivation au changement. Étant donné la nature punitive du système de justice et le contexte de contrainte dans lequel ces personnes intègrent un traitement, qu’en est-il de l’AT? Comment les intervenants peuvent-ils la développer? Quelle est son importance dans ce contexte de traitement?
Cette présentation fera état des résultats d’une recherche réalisée dans le cadre d’un mémoire lequel vise à documenter ces questions, et ce, à partir du point de vue des personnes contrevenantes en centre de traitement des TUS.
Midi-causerie du CICC-UQTR présenté par Marie-Ève Bédard-Nadeau.