Les camps de jour accueillent chaque été plus de 200 000 jeunes et demeurent un des programmes de loisir les plus prisés. Qu’ils soient gérés directement par la municipalité, par un promoteur privé ou par un organisme du milieu, force est toutefois d’admettre que les camps de jour fonctionnent en vertu d’une formule qui a rarement été remise en question. Malgré un lien évident avec les débats en cours au sujet de l’éducation et de la garde préscolaire, où le camp de jour est perçu de plus en plus comme une suite logique à la fin de la prise en charge de l’enfant par le milieu scolaire, somme toute peu de réactions ou d’initiatives ont été observées.
Le camp de jour s’inscrit-il (ou doit-il s’inscrire) dans un parcours éducatif précis, et en ce sens, quelle place laisser au jeu libre? Comment définir et mesurer la performance de ce programme? Allouons-nous des ressources suffisantes aux camps de jour, face à des défis de recrutement et de formation, particulièrement en milieu rural?
Essentiellement, sur un plan plus stratégique, cette journée de l’OQL posera trois questions fondamentales.
1. Qui a réellement la responsabilité des camps de jour?
2. Quels doivent être la vision et les objectifs des programmes des camps de jour?
3. Quel niveau de qualité faut-il atteindre pour répondre aux exigences de la société?