Le premier bilan des partis islamistes dans le monde arabe, arrivés au pouvoir par les urnes à partir de 2011, est pour le moins mitigé. Sur fond de crise économique – chute des recettes touristiques, baisse des virements des travailleurs arabes à l’étranger, crise des investissements, etc., ces partis disposent d’une marge de manoeuvre pour le moins étroite. Dans le cas de l’Égypte, il y a même eu contre-révolution rendue possible grâce à l’implication indiscrète de l’armée. Quant à la Tunisie, elle a vu ses islamistes remettre le pouvoir à un gouvernement technocrate pour faire face à l’immobilisme politique. Ailleurs, les difficultés sont accentuées par des attentes considérables aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Rétrospective et bilan d’un mouvement atypique.
Dans le cadre des Lundis de l’UTA, vous êtes invités à venir entendre M. Ismaïl Harakat, enseignant (histoire et science politique), conférencier, journaliste-chercheur. Cette conférence s’adresse au grand public. Parlez-en à vos parents et amis! Tout le monde est admis!