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Trois chercheurs de l’UQTR font la preuve par l’image

Deux des vingt images finalistes au 7e concours La preuve par l’image sont signées par trois chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Julie O’Shaughnessy, professeure clinicienne au Département de chiropratique, Andrée-Anne Marchand, étudiante au doctorat en sciences biomédicales et Yann Develle, étudiant à la maîtrise en sciences biomédicales ont relevé le défi proposé par l’Association francophone du savoir (ACFAS). À vous maintenant de prendre une minute pour aller voter pour votre coup de coeur.

Le concours, organisé en partenariat avec le CRSNG et Radio-Canada (émission Découverte) a pour objectif de faire connaître la recherche non par les mots, mais par l’image. En effet, le concours est «exclusivement consacré aux images issues de recherches scientifiques, réalisées dans tous les domaines de la connaissance». Il permet de «faire voir» les réalisations scientifiques exercées dans le domaine du public ou du privée.

La professeure O’Shaughnessy et Andrée-Anne Marchand ont soumis l’image intitulée Usées jusqu’à l’osIl s’agit d’une radiographie numérique, et colorisée, de deux vertèbres obtenue à partir d’un spécimen cadavérique.

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Usées jusqu’à l’os. Photo: Andrée-Anne Marchand et Julie O’Shaughnessy, UQTR.

En vieillissant, certaines personnes développeront l’arthrose rachidienne, une forme de détérioration de la colonne vertébrale. Sur cette radiographie, deux vertèbres lombaires superposées présentent des zones de dégénérescence colorées en jaune et bleu. En vert, la zone de superposition de ces deux régions montre le rétrécissement du canal vertébral, ce qui compresse la moelle épinière. Appelée sténose centrale, cette condition entraîne une perte de mobilité chez les patients, en plus d’occasionner de vives douleurs. Bien que ce processus ne soit pas réversible, des entraînements spécifiques sont susceptibles d’améliorer leur qualité de vie, en attendant l’intervention chirurgicale.

Réflexe lumineux

Yann Develle, étudiant à la maîtrise en sciences biomédicales, a soumis une photo permettant de découvrir l’extrémité de la moelle épinière d’une souris, le tout mesurant environ 1,2 centimètre.

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Réflexe lumineux. Photo: Yann Develle, UQTR.

Un arc lumineux, produit par une technique photographique appelée light painting, vient compléter cette représentation artistique du réflexe rotulien. C’est le fameux réflexe qui fait automatiquement lever la jambe lorsqu’on frappe le tendon situé sous la rotule. Ce stimulus, illustré par la ligne rose, est modulé au niveau de la moelle épinière, puis il est réacheminé en sens contraire par un motoneurone, ligne devenue violette, ce qui provoque la réaction musculaire. Les chercheurs étudient ce circuit nerveux en vue d’améliorer la récupération motrice des personnes victimes d’une lésion de la moelle épinière.

Andrée-Anna Marchand, Andrée-Anne Marchand, étudiante au doctorat en sciences biomédicales et Julie O’Shaughnessy, professeure clinicienne au Département de chiropratique à l'UQTR.

Andrée-Anne Marchand, Andrée-Anne Marchand, étudiante au doctorat en sciences biomédicales et Julie O’Shaughnessy, professeure clinicienne au Département de chiropratique à l’UQTR.

Quel est votre coup de coeur?

L’ACFAS invite les internautes à voter pour leur image coup de coeur, et ce, jusqu’au 19 août à 23h59. Il s’agit tout simplement de visiter cette page de Radio-Canada.