Renouvellement de la Chaire industrielle du CRSNG à l’UQTR

La titulaire Nadia Ghazzali a obtenu l’approbation de toutes les instances officielles

La Chaire de recherche industrielle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) du Canada pour les femmes en sciences et en génie au Québec, dont la titulaire est Mme Nadia Ghazzali, rectrice de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), a été récemment renouvelée à l’UQTR, avec l’approbation des instances, en toute transparence et dans le respect des normes en vigueur.

Contrairement à ce qui a été annoncé récemment dans certains médias, les membres du conseil d’administration de l’UQTR connaissent, depuis avril 2012, les démarches en cours pour le renouvellement à l’UQTR de la Chaire CRSNG – Industrie pour les femmes en sciences et en génie au Québec. Une résolution a d’ailleurs été votée par les membres du conseil d’administration pour l’octroi d’un poste de professeure non rémunéré à Mme Ghazzali, en vue de lui permettre de poursuivre les travaux de sa Chaire à l’UQTR.

Depuis le printemps 2012, la titulaire de la Chaire a suivi toutes les démarches nécessaires en vue du renouvellement de cette chaire à l’UQTR, afin d’en assurer la poursuite des activités :

Le budget

L’UQTR recevra une subvention de 50 000 $ par année du CRSNG, pour trois ans, afin d’assurer le fonctionnement de la Chaire de recherche pour les femmes en sciences et génie au Québec. Aucune part de ce montant ne sera octroyée à la titulaire de la Chaire, Mme Nadia Ghazzali. La subvention servira principalement au versement de salaires à des étudiants chercheurs et professionnels de recherche.

En contrepartie de la somme octroyée par le CRSNG, un montant équivalent de 150 000 $ a été consenti au financement des activités de la Chaire par la Fondation de l’UQTR. «Cette chaire de recherche industrielle du CRSNG est prestigieuse et ses activités entraîneront des retombées importantes dans notre collectivité. Elle assurera aussi un rayonnement certain à notre université, en ce qui concerne les femmes en sciences et en génie pour tout le Québec. Tous ces arguments ont amené les membres du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR à octroyer un soutien financier à la Chaire», d’expliquer M. Jean-Guy Paré, président du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR.

Le fonctionnement de la Chaire sera également soutenu par l’UQTR, principalement par un appui en main-d’œuvre (professionnels de recherche, agent d’administration, etc.). Aucune nouvelle ressource ne sera embauchée en lien avec la Chaire. Ce sont plutôt des membres actuels du personnel de l’UQTR qui agiront en soutien à la Chaire industrielle CRSNG. Pour une université, le soutien accordé aux chaires de recherche demeure une priorité institutionnelle.

La Chaire CRSNG pour les femmes en sciences et en génie au Québec

De nombreuses initiatives ont été réalisées au cours du premier mandat de la Chaire de recherche du CRSNG pour les femmes en sciences et en génie : 12 projets de recherche, plusieurs publications ainsi que des projets de sensibilisation aux niveaux secondaire, collégial et universitaire (Les filles et la science, un duo électrisant, Future ingénieure, Science, on tourne! et Excelle Science). Les activités de la Chaire comprennent également l’organisation et la participation à des conférences régionales, nationales et internationales.

Dans son prochain mandat, l’équipe de la Chaire travaillera en étroite collaboration avec les intervenants du milieu et les universités québécoises, afin de poursuivre ses projets de sensibilisation, ses travaux de recherche et son engagement régional, national et international, conformément au mandat défini par le CRSNG qui consiste à encourager la participation des femmes aux domaines des sciences et du génie. Plus précisément, les objectifs de la Chaire visent à stimuler l’intérêt des jeunes femmes à poursuivre une carrière en sciences et en génie, comprendre les principaux facteurs qui influencent les choix de carrière des jeunes filles, intervenir dans les milieux scolaire et de travail, mettre en évidence le rôle des femmes et leur leadership, accroître la participation des femmes aux postes à responsabilité, ainsi que promouvoir un climat positif qui favorise le recrutement d’étudiantes en sciences et en génie.