De la contrainte naît la créativité… Les étudiants du Département de lettres et communication sociale ayant participé à la première édition du concours de twittérature en savent quelque chose! Ils devaient rédiger un «gazouillis» (tweet) sur une nouvelle de l’actualité, en moins de 140 caractères, incluant un mot-clic (hashtag), une figure de style imposée, l’adresse du compte twitter @commsocialeuqtr, l’adresse de la nouvelle et en prime, l’interdiction d’utiliser la lettre «e» !
Les étudiants Margaux Court et Sébastien P. Racine. (Photo Annie Brien)
Le concours, organisé par le comité de programme du baccalauréat en communication sociale en collaboration avec la section lettres du même département, s’adressait aux étudiants des trois cycles en lettres et en communication sociale et visait plus particulièrement à donner le goût aux étudiants d’écrire.
Les gagnants du concours sont deux étudiants au baccalauréat en communication sociale, soit Margaux Court et Sébastien P. Racine. Ils ont remporté chacun un iPad mini, offerts par le Comité de programme du baccalauréat en communication sociale. Le gazouillis de Mme Court portait sur la manifestation anti-mariage gay en France; celui de M. Racine portait sur l’annonce, par le gouvernement Harper, de la reconduction d’un programme d’infrastructures.
Pour France Aubin, instigatrice du concours, le goût et le plaisir d’écrire sont essentiels à la maîtrise de l’écriture : «Bien écrire, c’est difficile. La langue française est bourrée d’exceptions et de règles parfois bien étranges. Les jeux d’écriture, comme Oulipo et aujourd’hui la twittérature, permettent aux étudiants de voir la langue française sous un autre angle que la seule norme et de laisser respirer… leur imaginaire!» Notons que le concours avait deux thèmes : Figures de l’actualité (sur l’actualité) et Lance et conte (sur l’équipe de hockey Les Patriotes), mais que la plupart des participants ont choisi le premier, pourtant bien plus difficile.
Les origines de la twittérature
La twittérature serait née au Japon de textes à vocation littéraire rédigés à partir d’un téléphone cellulaire, ce qui explique la concision de son format. Il faut dire que nos amis japonais recourent depuis longtemps à la forme courte du haïku en poésie. Le Québec s’est vite intéressé à la twittérature et participe activement à l’Institut de twittérature comparée. Pour plus d’informations, on peut consulter le blogue de communication sociale : commsociale.org.
Les gazouillis choisis par le jury du concours seront publiés dans la prochaine édition de Connexion mais on peut aussi les trouver sur le compte twitter de communication sociale : @commsocialeuqtr ou en utilisant le mot-clic #cdgfa
Ont participé à l’organisation du concours :
France Aubin (Communication sociale), Serge Boudreau (Service des communications UQTR), Philippe Doucet (Communication sociale), Sébastien Dulude (Lettres) et Johanne Prud’homme (Lettres).