Au cours des cinq prochaines années, de futurs spécialistes du français, langue seconde, formés à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) auront la possibilité de parfaire leur formation en oeuvrant sur le campus de l’Université Acadia (UA) en Nouvelle-Écosse.
Voilà le fruit d’une récente collaboration entre l’UQTR et l’UA qui a été officialisée par l’équipe du Bureau des relations internationales de l’UQTR en juillet. Chaque année, à compter du 1er août 2013, un auxiliaire d’enseignement sélectionné par l’UQTR sera intégré à l’équipe du Département des langues et littératures, section Études françaises. Cette personne aura pour mandat d’assurer les tâches d’enseignant et de tuteur du français langue seconde ainsi que d’animateur de la table française et de la soirée bimensuelle de cinéma francophone.
Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du développement des échanges sur le plan culturel et universitaire entre des établissements universitaires des provinces canadiennes totalement ou partiellement anglophones et des établissements universitaires québécois francophones.
Robert Proulx, professeur et directeur du Département des langues et littératures de l’UA était récemment sur le campus de l’UQTR pour parapher cette entente ciblant les domaines des lettres, des langues et des littératures.
Une chance inouïe
La première étudiante de l’UQTR qui a été sélectionnée est Julie Gladu. Elle est actuellement inscrite au programme de maîtrise en lettres. Elle aura la chance d’acquérir de l’expérience de travail dans le domaine de l’enseignement du français langue seconde dans un milieu anglophone, en plus de côtoyer quotidiennement deux autres auxiliaires recrutés en France.
«C’est une entente qui offre le volet travail, le volet étude, la culture. Tout s’imbrique et je trouve que pour un étudiant, étant donné que c’est étroitement supervisé et appuyé par des gens du département des langues et littératures de l’UA, c’est très sécurisant. C’est une carte gagnante sous tous les angles», soulignait Linda de Serres, professeure au Département des lettres et communication sociale de l’UQTR et responsable de l’application de l’accord.
Dans le même ordre d’idées, Robert Proulx de l’UA mentionnait : «Il y a aussi tout le développement personnel de l’individu en plus du développement professionnel, bien entendu, et d’avoir dans son CV cette expérience d’enseignement de deux cours à l’UA, c’est très intéressant. Le marché de l’emploi pour les enseignants est tellement compétitif aujourd’hui, alors une telle expérience est extrêmement valable et enrichissante.»