Dix-huit jeunes diplômés universitaires canadiens issus de la deuxième cohorte du Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) ont peaufiné leur préparation au début du mois de juillet sur le campus de l’UQTR. Ils ont assisté à leur dernière séance de formation préparatoire organisée par les membres de l’équipe du Bureau des relations internationales (BRI).
En effet, le BRI a remporté l’appel d’offres de l’ACDI afin de mettre en œuvre ces stages professionnels d’une durée d’environ six mois. Trois destinations ont été ciblées pour offrir des milieux de stages enrichissants : le Gabon, le Sénégal et Madagascar. Les étudiants qui ont été choisis ont un bagage de connaissances variées qu’ils auront l’occasion de mettre en valeur dans plusieurs projets. Il s’agit surtout d’une occasion unique de consolider leurs connaissances et leurs compétences professionnelles, tout en se dotant de nouvelles aptitudes interculturelles et d’une ouverture sur le monde.
Une expérience prometteuse
Flore Tanguay-Hébert, qui réalisera un stage en communication sociale, nous faisait part de sa vision : «En fait, en y pensant bien, le fait d’aller faire le stage au Sénégal, c’est un peu comme un cadeau que je me fais à moi-même. Je m’en vais travailler dans mon domaine d’études, sur un sujet qui me passionne, tout en assouvissant ma soif de découverte culturelle.» Le projet lui semble tellement beau qu’elle lance à la blague : «C’est presque à se demander où est l’attrape dans tout ça!». S’il y en a une, ça sera probablement la nostalgie de quitter un pays et des gens qu’elle aura appris à connaître et à aimer durant son séjour de six mois.
Et si pour certains il s’agit de connaître un nouveau pays, pour d’autres ce sera un retour aux sources. C’est le cas d’Honorine Lombolou, diplômée en communication organisationnelle de l’Université de Montréal, qui est native du Sénégal. Malgré le fait qu’elle retourne dans une contrée familière, la peur de l’inconnue n’est pas moins présente pour autant : «C’est comme faire du saut à l’élastique. Le plus dur est de se lancer dans le vide, une fois que c’est fait, on est comme un petit oiseau dans le ciel.» Elle apprendra donc à voler de ses propres ailes tout en servant une bonne cause : «J’y vais pour en apprendre plus sur moi-même et mettre mon petit grain de sel dans, ce que j’espère, portera des fruits à long terme.» Le voyage s’annonce rempli de promesses et nous avons déjà hâte à leur retour pour les entendre nous raconter leur aventure qui, assurément, transformera leur vie.
Le PSIJ
Le Programme de stages internationaux pour les jeunes s’adresse aux diplômés canadiens âgés de 19 à 30 ans. Il fait partie du volet «Objectif carrière» de la Stratégie emploi jeunesse du gouvernement du Canada, qui veut donner aux jeunes Canadiens les outils et l’expérience nécessaires pour amorcer leur carrière du bon pied. Le programme est financé par l’ACDI.
Pour plus d’information, veuillez consulter les liens suivants :