Université du Québec à Trois-Rivières

L’UQTR et l’Université de Limoges créent une chaire de recherche

Déjà partenaires dans divers projets, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et l’Université de Limoges (France) ont récemment signé un protocole d’entente pour la création de la Chaire de recherche internationale sur les ressources forestières et les usages du bois.

Mme Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR et Mme Hélène Pauliat, présidente de l’Université de Limoges, au moment de la signature de l’entente. (Photo Université de Limoges)

Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR et Hélène Pauliat, présidente de l’Université de Limoges, au moment de la signature de l’entente. (Photo Université de Limoges)

Les travaux de recherche menés dans le cadre de cette chaire, dont l’entente est valide pour cinq ans, visent à contribuer au développement de nouvelles stratégies de valorisation des ressources forestières de moyenne montagne, et, plus particulièrement, du massif central du territoire limousin. La filière bois représente un secteur d’activités à fort potentiel de croissance dans cette région de la France avec des segments porteurs comme le bois de construction et l’émergence de nouvelles utilisations de la biomasse forestière. L’expertise des chercheurs du Centre de recherche sur les matériaux lignocellulosiques (CRML) de l’UQTR sera mise à profit dans ce projet, alors que les résultats des  travaux répondront également à des besoins et à des enjeux de la Mauricie.

«Nous avons chez nous une expertise qui fait l’envie de plusieurs pays et cette nouvelle chaire de recherche démontre tous les efforts mis de l’avant afin de positionner l’UQTR parmi les leaders mondiaux de la valorisation des matières forestières», a confié Mme Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR.

L’entente a été signée lors d’une visite d’une délégation trifluvienne en territoire français. Pour l’occasion, Mme Ghazzali, M. Sylvain Benoit, directeur du Bureau de l’international et du recrutement (BIR) de l’UQTR, ainsi que les professeurs François Brouillette et Daniel Montplaisir s’étaient déplacés afin de mieux connaître les équipes de recherche et les infrastructures de l’Université de Limoges. Le voyage a également permis de découvrir les spécificités du territoire limousin, de travailler sur de nouveaux axes de coopération et de concrétiser le projet de chaire. D’autres partenaires français contribuent à la mise en œuvre de ce projet, soit la Fondation partenariale de l’Université de Limoges, l’Institut National de la Recherche Agronomique, le Conseil Régional du Limousin et l’interprofession de la filière bois en Limousin «BoisLim».

Rappelons que les deux universités coopèrent depuis 2009, année où une entente de collaboration scientifique a été conclue entre l’UQTR et le Laboratoire de chimie des substances de l’Université de Limoges. Depuis 2011, quatre étudiants ont également obtenu une double diplomation UQTR/Limoges au niveau de la maîtrise et deux autres complètent actuellement leur doctorat en cotutelle.

«L’entente avec l’Université de Limoges allait de soi étant donné la complicité que nous avons développée ces dernières années. L’UQTR est d’ailleurs bien positionnée en Europe avec de nombreux accords de coopération. Nous comptons justement poursuivre notre mission de développement et de positionnement à l’international, afin de faire rayonner nos chercheurs et nos étudiants tout en nous faisant connaître par les candidats étrangers qui voudraient étudier ou travailler chez nous», souligne Sylvain Benoit.

Fondée en 1968, l’Université de Limoges accueille 14 000 étudiants chaque année. Ses atouts majeurs sont la pluridisciplinarité, l’innovation et la qualité de la vie. Ses enseignements et ses travaux de recherche l’ont placée au cœur d’un vaste réseau de relations internationales qui lui permet d’échanger, de coopérer et d’innover avec de nombreuses universités du monde entier, dont l’UQTR.