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La passion d’apprendre, même au troisième âge

La soif de savoir, on ne la retrouve pas que chez les étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Les gens du troisième âge veulent également apprendre. La différence, c’est qu’ils ne le font pas afin d’obtenir un diplôme. Seule la passion de la découverte motive ces personnes d’âge mûr à poursuivre des études à l’UQTR. Le programme Université du troisième âge (UTA) s’adresse à ces gens qui souhaitent faire un retour aux études.

Un cours de l'Université du troisième âge.

Un cours de l’Université du troisième âge.

La passion d’apprendre, ici et partout en Mauricie

Le programme existe depuis cinq ans, et il y a déjà eu plus de 6000 inscriptions depuis 2009. Il y a un grand intérêt dans ce programme spécial, surtout ici en Mauricie, où la population est vieillissante. Vingt-sept formations sont offertes aux gens de 50 ans et plus qui veulent encore apprendre. Les formations portent sur différents sujets, entre autres l’art, la psychologie, la géopolitique ou la philosophie. Chacun peut y trouver son compte.

De plus, une autre particularité de l’UTA est qu’il n’y a pas de lectures, de devoirs ni d’examens. Les participants n’ont donc pas à se soucier d’étudier, ils n’ont qu’à se présenter et écouter. C’est un environnement ludique, sans soucis.

Les cours offerts ne se déroulent pas tous à l’UQTR. Certains d’entre eux ciblent des apprenants ailleurs en Mauricie. Par exemple, le cours «Contes et légendes du Québec» se donne au Centre communautaire de Sainte-Élie-de-Caxton. D’autres doivent être suivis à Shawinigan ou à Nicolet. La raison à cela est que certains apprenants ne peuvent pas toujours faire le trajet en voiture jusqu’à l’UQTR. Alors, l’UTA amène les cours aux apprenants du troisième âge en offrant certaines formations dans les autres villes et villages de la Mauricie.

Stéphanie Vermette, coordonnatrice à l’UTA, explique : «Ça fait partie de la mission de l’UTA de desservir les gens des territoires de la Mauricie et du Centre-du-Québec. On s’est aperçu qu’il y avait des demandes de gens en milieu rural, d’avoir un accès aux cours plus près de chez eux. Des gens qui, autrement, ne se déplaceraient pas sur le campus. Nous sommes allés chercher beaucoup d’étudiants par ces ententes de services avec les municipalités. C’est un résident de Saint-Élie-de-Caxton qui nous a demandé d’avoir un cours chez lui. Nous avons étudié la question, rencontré le maire. Il était très ouvert et nous a aidés à concocter un projet d’entente pour organiser le cours sur le territoire, et ça marche très bien. Si on n’avait pas offert les services près de chez eux, nous n’aurions pas eu certains étudiants. D’ailleurs, une dame de 95 ans suit le cours offert à Saint-Tite. »

La passion d’enseigner et d’informer

Pour ce qui est des professeurs à l’UTA, plusieurs sont des professeurs retraités qui veulent encore enseigner. Ces derniers sont motivés par la volonté d’enseigner, peu importe le fait qu’ils soient à la retraite. De plus, ces professeurs sont heureux d’enseigner à des gens qui sont là pour le plaisir d’apprendre. Parmi ces professeurs retraités, on compte Anica Lazin, Gérald Gaudet et Michel Morin.

En plus des cours offerts par ce programme, chaque année, quelques conférences sont aussi disponibles. Ce sont des activités planifiées par Mme Vermette. Ces activités s’intitulent les «Lundis de l’UTA», et sont ouvertes au grand public.

Monique Paradis, apprenante; Gérald Gaudet, formateur en littérature; Jacqueline Veillette. apprenante; Monique Métivier, apprenante; et Jacques Senécal, formateur en philosophie.

Monique Paradis, apprenante, Gérald Gaudet, formateur en littérature, Jacqueline Veillette, apprenante, Monique Métivier, apprenante, et Jacques Senécal, formateur en philosophie.

Une impressionnante appréciation

L’UTA est un programme très apprécié des apprenants. Les évaluations des programmes révèlent que 98% des participants à l’UTA sont très satisfaits des cours. Les commentaires très positifs.

Et à en voir la formule, il est facile de comprendre pourquoi les gens assistant à ces cours les apprécient tant : c’est une occasion pour eux de se mêler à d’autres hommes et femmes du même âge, de découvrir de nouvelles choses et de satisfaire leur curiosité sur un sujet. Une activité sociale parmi tant d’autres, certes, mais une activité qui permet la diffusion de connaissances. Et de nourrir une passion, celle d’apprendre, sur de nombreux sujets.

Site Web de l’Université du troisième âge