Récemment se tenait la formation pour le concours d’affiches scientifiques. Stéphane Perreault, professeur au Département de lettres et communication sociale, animait cette formation à l’atrium C.E.U. du pavillon Ringuet de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Une cinquantaine d’étudiants, provenant des trois cycles d’études, ont assisté à cette formation.
Une formation importante pour les futurs chercheurs
L’auditoire était davantage composé d’étudiants au baccalauréat, mais on en dénombrait également plusieurs des cycles supérieurs. Certains y étaient afin d’apprendre à faire de bonnes affiches scientifiques en vue de participer au concours, mais d’autres tout simplement pour améliorer leurs connaissances liées à ce moyen de diffusion des résultats de recherche.
Plusieurs étudiants ont commenté sur leurs raisons d’assister à la formation. «Je ne suis pas ici parce que je vais participer au concours, mais parce que je vais faire une publication pour la Société québécoise pour la recherche en psychologie (SQRP) en mars. Je suis venu à la conférence pour apprendre ce que l’on met dans une affiche», a dit Joel Gagnon, étudiant au baccalauréat en psychologie, lors de la formation qui s’est tenue le 7 février.
«Les affiches scientifiques nous permettent de faire des présentations concises avec un maximum de renseignements, de rendre cette information attrayante, de vulgariser l’information», a ajouté Marie Michèle Audet, étudiante à la maîtrise au Département des sciences de l’éducation.
Les étudiants des cycles supérieurs qui assistaient à la formation comptent bien se servir de ce savoir pour leur carrière en recherche. «Dans mon cas, je n’ai pas encore fait d’affiches scientifiques, donc je crois que c’est un plus d’être ici aujourd’hui, pour en apprendre davantage sur ce mode de diffusion», a affirmé Charles-Étienne Bégin, étudiant au Département de psychoéducation. Il y était avec une collègue, Geneviève Lévesque; tous deux sont à la deuxième année de la maîtrise et comptent participer au concours. «Comme étudiants, c’est une occasion de participer à une activité de contribution scientifique», a d’ailleurs dit Mme Lévesque.
Une présentation complète
Le professeur Perreault a parlé pendant près d’une heure et demie devant un auditoire captivé, ajoutant une pointe d’humour à sa présentation. Il a présenté des exemples types d’affiches scientifiques, certaines réussies, d’autres moins. Sa présentation expliquait la nécessité de savoir vulgariser une recherche pour la présentation lors de colloques et de concours.
Le professeur a commencé la formation en disant : «L’affiche, c’est un méchant bon moyen de jaser avec les gens, du sujet qui t’excite, toi. Parce que le sujet qui t’intéresse, peut-être que personne d’autre à l’université ne le connaît à part toi, et que tu aimerais parler de ton intérêt avec quelqu’un d’autre sur la planète.»
En plus de l’affiche, le professeur Perreault a ajouté qu’il était très important d’attirer les gens avec un titre accrocheur, mais aussi de ne pas tout dire dans l’affiche; ces «trous» dans l’information, comme il les appelle, permettent de susciter la discussion entre le chercheur et les personnes avec lesquelles il discute de sa recherche, de son affiche. Puis, il affirmait l’importance du savoir-être lors des événements de diffusion du savoir scientifique, avant de terminer sur les avantages et les contraintes d’utiliser une affiche comme moyen de diffusion de la recherche.
Le lancement officiel du concours d’affiches scientifiques s’est fait immédiatement après la formation, au salon Alexis-Klimov de la bibliothèque. Les inscriptions pour le concours se poursuivent jusqu’au 28 février. Le concours se tiendra le 26 mars au CAPS Léopold-Gagnon, et le 27 mars au hall du pavillon Gilles-Boulet.
La page officielle du concours d’affiches scientifiques sur le site de l’UQTR