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L’UQTR obtient trois chaires de recherche du Canada touchant les technologies radiofréquences, l’histoire et l’écologie

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’est vu confirmer récemment l’obtention de trois nouvelles chaires de recherche du Canada dans les domaines des technologies radiofréquences, de l’histoire du droit civil et de l’intégrité écologique. Cet octroi est rattaché à un financement global de 1,5 million de dollars, réparti sur cinq ans.

Dans l'ordre habituel : Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Nadia Ghazzali, rectrice, Raphaël Proulx, titulaire de la CRC en intégrité écologique, Frédéric Domingue, titulaire de la CRC sur les technologies RF (radiofréquences) pour la détection de gaz, Thierry Nootens, titulaire de la CRC en histoire du droit civil au Québec à l’époque contemporaine (19e et 20e siècles) et Sébastien Charles, doyen de la recherche et de la création. (Photo D. Jalbert)

Dans l’ordre habituel : Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Nadia Ghazzali, rectrice, Raphaël Proulx, titulaire de la CRC en intégrité écologique, Frédéric Domingue, titulaire de la CRC sur les technologies RF (radiofréquences) pour la détection de gaz, Thierry Nootens, titulaire de la CRC en histoire du droit civil au Québec à l’époque contemporaine (19e et 20e siècles) et Sébastien Charles, doyen de la recherche et de la création. (Photo D. Jalbert)

Les trois nouvelles chaires sont la Chaire de recherche du Canada (CRC) sur les technologies RF (radiofréquences) pour la détection de gaz [titulaire : Frédéric Domingue, génie électrique et génie informatique], la CRC en histoire du droit civil au Québec à l’époque contemporaine (19e et 20e siècles) [titulaire : Thierry Nootens, sciences humaines] et la CRC en intégrité écologique [titulaire : Raphaël Proulx, sciences de l’environnement]. Chaque chaire est subventionnée à hauteur de 500 000$.

«Nous sommes très heureux de l’obtention de ces trois prestigieuses chaires de recherche du Canada, lesquelles viendront renforcer plusieurs pôles d’excellence de notre université. Nous félicitons chaleureusement les professeurs titulaires de ces chaires ainsi que les membres de leur équipe. Les efforts importants consentis par ces chercheurs à l’avancement de la science trouvent aujourd’hui une récompense bien méritée. Les professeurs Domingue, Nootens et Proulx demeurent des chefs de file dans leur domaine d’expertise et permettent à l’UQTR d’affirmer son leadership en recherche, tout en préparant la relève scientifique. Les travaux menés au sein de ces trois chaires généreront aussi des retombées intéressantes pour l’ensemble de notre collectivité», a commenté Mme Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR.

Améliorer les dispositifs de détection des gaz

Pour utiliser les gaz de façon adéquate et sécuritaire, il existe des dispositifs de détection permettant, par exemple, de signaler une fuite dans l’environnement ou d’évaluer la quantité résiduelle dans un réservoir. Ces dispositifs fonctionnent à l’aide de capteurs de gaz, lesquels signalent la présence ou l’absence de gaz à divers emplacements. Pour améliorer ces capteurs de gaz et mieux répondre aux besoins de l’industrie, la CRC sur les technologies RF (radiofréquences) pour la détection de gaz se tourne vers les microsystèmes et la technologie sans fil.

Robert W. Matha, vire-recteur à la recherche et au développement, Nadia Ghazzali, rectrice, Frédéric Domingue, titulaire de la CRC sur les technologies RF (radiofréquences) pour la détection de gaz et Sébastien Charles, doyen de la recherche et de la création. (Photo D. Jalbert)

Robert W. Mantha, vire-recteur à la recherche et au développement, Nadia Ghazzali, rectrice, Frédéric Domingue, titulaire de la CRC sur les technologies RF (radiofréquences) pour la détection de gaz et Sébastien Charles, doyen de la recherche et de la création. (Photo D. Jalbert)

La Chaire vise à développer des capteurs de gaz performants, basés sur des dispositifs radiofréquences innovants. Elle souhaite faire évoluer les méthodes de conception des technologies RF et utiliser des moyens modernes de microfabrication et de production. L’équipe de recherche aura recours à la modélisation et la simulation par ordinateur, pour la conception des microsystèmes servant de capteurs de gaz. Ces derniers seront ensuite fabriqués et testés dans des circuits de détection sans fil. Des capteurs de gaz plus sensibles et robustes pourraient ainsi être réalisés, à partir de matériaux choisis pour leurs propriétés mécaniques et électriques. Les travaux de la Chaire ont également pour objectif de réduire les coûts des systèmes de détection des gaz.

Analyser les rapports entre droit civil et société

La CRC en histoire du droit civil au Québec à l’époque contemporaine (19e et 20e siècles) se consacrera à l’analyse sociohistorique des interactions entre la société québécoise et les normes du droit civil. Ces normes ont joué et jouent encore un rôle crucial quant au statut des individus, aux rapports qui les unissent et aux modalités d’acquisition et d’échange des biens de toutes sortes. La Chaire veut offrir une meilleure compréhension des réalités tant juridiques que sociales associées à deux secteurs clés de l’expérience historique du droit civil au Québec : la famille et la propriété.

Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Nadia Ghazzali, rectrice, Thierry Nootens, titulaire de la CRC en histoire du droit civil au Québec à l’époque contemporaine (19e et 20e siècles) et Sébastien Charles, doyen de la recherche et de la création. (Photo D. Jalbert)

Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Nadia Ghazzali, rectrice, Thierry Nootens, titulaire de la CRC en histoire du droit civil au Québec à l’époque contemporaine (19e et 20e siècles) et Sébastien Charles, doyen de la recherche et de la création. (Photo D. Jalbert)

La période considérée par la Chaire débute au milieu du 19e siècle, alors que la structuration des rapports sociaux par le droit connaît une transformation substantielle avec l’affirmation, proprement libérale, d’un exercice plus étendu du droit de propriété. Le point d’arrivée de la programmation de la Chaire est l’époque contemporaine, marquée par une intervention importante de l’État dans les rapports interindividuels et le fonctionnement du marché capitaliste. Le droit civil d’origine française constitue aussi l’un des caractères les plus distinctifs de la société québécoise. À ce titre, la Chaire fera ressortir la spécificité du parcours québécois au plan de la dynamique réunissant droit et société, tout en tenant compte des changements juridiques de grande ampleur ayant affecté l’ensemble du monde occidental.

Étudier l’intégrité des écosystèmes

L’objectif de la CRC en intégrité écologique est d’assurer une surveillance active des écosystèmes riverains, ces zones de transition entre les milieux terrestre et aquatique soumises à de multiples pressions environnementales. Le programme de recherche vise à développer des méthodes novatrices permettant de diagnostiquer rapidement la perte d’intégrité des écosystèmes à l’aide d’images photographiques et d’enregistrements audionumériques.

Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Nadia Ghazzali, rectrice, Raphaël Proulx, titulaire de la CRC en intégrité écologique et Sébastien Charles, doyen de la recherche et de la création. (Photo D. Jalbert)

Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Nadia Ghazzali, rectrice, Raphaël Proulx, titulaire de la CRC en intégrité écologique et Sébastien Charles, doyen de la recherche et de la création. (Photo D. Jalbert)

La Chaire déploiera et coordonnera un vaste réseau de Surveillance Automatisée de la Végétation et des Écosystèmes Riverains (SAuVER), dans les basses terres du Saint-Laurent et au Nunavik. Ce réseau de stations permanentes permettra de suivre en continu le pouls de ces écosystèmes, en réponse aux changements climatiques et aux modifications du territoire. Originale dans sa mise en œuvre, la programmation de recherche traitant du rôle de la biodiversité végétale et animale sur le fonctionnement des écosystèmes riverains rejoint les préoccupations exprimées par les scientifiques à l’échelle internationale.

Les chaires de recherche du Canada

L’UQTR compte actuellement 12 chaires de recherche du Canada, dans les domaines suivants : l’écologie des eaux douces, l’enfant et ses milieux de vie, la rhétorique, l’intervention précoce, les trajectoires d’usage de drogues et les problématiques associées, la gynéco-oncologie moléculaire, la neuropharmacologie moléculaire, les neurosciences du développement cognitif, la gestion de la performance et des risques des PME, les technologies RF (radiofréquences) pour la détection de gaz, l’histoire du droit civil au Québec à l’époque contemporaine (19e et 20e siècles) ainsi que l’intégrité écologique.

«Notre gouvernement est déterminé à soutenir les meilleurs chercheurs de toutes les disciplines au moyen de programmes comme celui des chaires de recherche du Canada. Plus de 1700 titulaires de chaire repoussent les frontières du savoir dans les universités et collèges partout au Canada, alimentant la création d’emplois, la croissance et la prospérité pour les Canadiens», a déclaré M. Ed Holder, ministre d’État (Sciences et Technologie).