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Thomas Bibienne représentera l’UQTR à la finale nationale de «Ma thèse en 180 secondes»

82e Congrès de l’ACFAS à l’Université Concordia

Quand il s’est inscrit au concours «Ma thèse en 180 secondes», Thomas Bibienne s’attendait surtout à partager son sujet de thèse avec l’auditoire bondé du café étudiant La Chasse-Galerie. Cette épreuve de vulgarisation scientifique lui a permis de gagner le premier prix dans la catégorie doctorat de la compétition. Cela fait de lui le représentant de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) à la finale nationale, qui se tiendra le 15 mai prochain, lors du 82ème Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS).

L’étudiant au doctorat à l’Institut de recherche sur l’hydrogène et gagnant du concours Ma thèse en 180 secondes de l’UQTR, Thomas Bibienne.

Une préparation intensive

Si Thomas Bibienne a pu remporter cet honneur, c’est qu’il s’est entraîné avec rigueur afin de vulgariser son sujet en lien avec l’utilisation de piles à hydrogène pour les téléphones portables. Le doctorant en sciences de l’énergie et des matériaux s’est préparé pendant plus d’un mois. «J’ai constamment revu le brouillon», admet-il. «Je voulais raccrocher l’auditeur à des moments réguliers, m’assurer de garder l’intérêt d’un maximum de gens.»

Un des grands défis de ce concours est, pour les étudiants, d’expliquer leur projet de thèse en trois minutes ou moins, ce qui nécessite un esprit de synthèse. «C’est un bon exercice, ça nous force à vulgariser. C’est un effort difficile de trouver les mots, les angles à utiliser pour présenter le sujet tout en accrochant l’auditoire et en respectant la limite de temps», ajoute le doctorant.

Ses efforts ont porté fruit, car il s’est mérité deux des six distinctions remises aux participants. «Les autres étaient aussi très bons, mais je m’étais bien préparé. J’étais stressé pendant les dix premières secondes, mais par la suite j’ai pris de la confiance sur scène», ajoute l’étudiant originaire de la France. Sa surprise était déjà grande quand il a appris qu’il avait remporté le premier prix du doctorat, mais elle le fut encore plus lorsqu’il s’est rendu sur scène un fois encore pour recevoir le prix du public. «C’est une belle récompense de la part du jury et des auditeurs, qui ont apprécié ce que j’ai fait.»

Vers le congrès de l’ACFAS

Thomas Bibienne est fier de représenter l’UQTR à la finale nationale, qui mettra en compétition les représentants de 18 universités lors du congrès de l’ACFAS. Jusqu’au 15 mai, il va retravailler sa présentation et la perfectionner pour avoir de meilleures chances. «Pour me préparer, j’ai regardé les présentations des années précédentes. Je compte aussi obtenir de l’aide du professeur Stéphane Perreault, du Département de lettres et communication sociale. Il me sera de bon conseil, il va pouvoir me critiquer et m’indiquer comment améliorer ma présentation.» Il croit en ses chances de gagner ou, à tout le moins, d’offrir une excellente performance qui le classerait parmi les meilleurs.

Thomas Bibienne travaille sur ce projet à l’UQTR depuis quatre ans. Sa recherche repose sur l’idée que l’utilisation de piles à hydrogène dans les appareils portables diminuerait fortement le temps de recharge requis et enlèverait la nécessité d’une prise électrique pour recharger un téléphone. L’étudiant, qui terminera son doctorat au mois de novembre, est en cours de rédaction d’articles scientifiques et de sa thèse. Les expérimentations sont terminées, comme l’interprétation des résultats. Vu la dépendance aux téléphones intelligents de la population nord-américaine, ce sujet de recherche pourrait faire beaucoup de chemin.