La professeure clinicienne au Département de chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Danica Brousseau D.C., a été honorée à l’occasion du dernier congrès de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (OCQ). À cette occasion, le Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) lui a décerné le prix Mérite, en reconnaissance de son engagement hors du commun à l’égard de la profession chiropratique.
Organisme-conseil auprès du gouvernement du Québec, le CIQ est la voix collective des 45 ordres professionnels, regroupant 371 000 membres. La présidente du CIQ, Dre Diane Legault, a souligné l’imposante feuille de route de Dre Brousseau. Elle a insisté sur ses implications au sein du conseil d’administration et du comité exécutif de l’OCQ. Mme Brousseau s’est démarquée en relevant le défi de faire connaître et rayonner la profession chiropratique à l’ensemble du système professionnel québécois. En effet, depuis 2009, elle siège au conseil d’administration du CIQ.
«Sa connaissance des dossiers, sa rigueur et sa détermination furent d’ailleurs notés par plusieurs intervenants autour de la table du CIQ, ce qui n’est certes pas étranger au grand respect que nous pouvons observer à l’égard de la profession chiropratique de la part des dirigeants des autres ordres professionnels et de ceux du CIQ», a mentionné Mme Legault lors de son allocution.
La principale intéressée est évidemment honorée par cette marque de reconnaissance. «Je suis particulièrement touchée d’avoir reçu le prix Mérite du CIQ. C’est un organisme pour lequel j’ai énormément de respect, qui vise la collaboration des acteurs des différentes professions et qui les soutient dans leur mandat de protection du public. C’est un organisme qui permet les échanges interprofessionnels et qui facilite à bien des égards le travail interdisciplinaire, dans le respect des champs d’exercice de chacun, pour le plus grand bénéfice du public», a commenté professeure Brousseau.
Elle a poursuit son témoignage en insistant sur l’importance de valoriser la profession chiropratique dans un contexte interdisciplinaire. «En tant que chiropraticienne, il n’est pas toujours facile de faire valoir notre place dans une équipe interdisciplinaire, ou même en contexte de collaboration interprofessionnelle, du fait que les chiropraticiens travaillent uniquement en clinique privée. Même en tant que professeure clinicienne dans une université qui compte plusieurs programmes du domaine de la santé, il n’est pas toujours évident de faire réaliser le bénéfice potentiel d’inclure un chiropraticien dans une équipe de soins. Le fait de recevoir ce prix, notamment en lien avec les efforts des dernières années à faire mieux connaître ma profession aux autres professionnels de la santé, me laisse entrevoir dans le futur une plus grande collaboration et une meilleure intégration du chiropraticien dans les équipes multidisciplinaires ou interdisciplinaires, pour le plus grand bénéfice des patients», a-t-elle conclu.