Projet de loi 10 : pour une approche inclusive de la formation et de la recherche en santé et services sociaux
Six établissements du réseau de l’Université du Québec (UQAM, UQTR, UQAC, UQAR, UQO et UQAT) demandent que le gouvernement tienne compte de l’intégralité de la mission universitaire en santé et services sociaux dans son projet de réorganisation de la gouvernance du réseau. Ils ont présenté un mémoire faisant valoir l’importance d’une vision globale en ces matières.
«Nous sommes soucieux de conserver les désignations et affiliations universitaires existantes et nous souhaitons que les établissements du réseau, par leur présence au sein des futurs conseils d’administration, aient les conditions nécessaires pour déployer pleinement leur mission de formation, de recherche, de transfert de connaissances et de développement de services de pointe», précise la présidente de l’Université du Québec, Sylvie Beauchamp.
Les six établissements signataires du mémoire ont établi des liens solides avec plusieurs établissements du réseau de la santé et des services sociaux. Le projet de loi 10 pourrait avoir un impact majeur sur ces collaborations. Le mémoire présente sept recommandations visant à respecter les vocations de tous les établissements universitaires, avec ou sans faculté de médecine, afin qu’ils participent activement à l’évolution du système de santé et de services sociaux.
Le réseau de l’Université du Québec, une présence importante en santé et services sociaux
Les établissements du réseau de l’Université du Québec jouent un rôle très actif en formation et en recherche dans le domaine de la santé et des services sociaux.
Ils forment 40% de tous les docteurs en psychologie du Québec, 45% de toutes les infirmières bachelières et 55% de tous les travailleurs sociaux. La totalité des sages-femmes, des podiatres, des sexologues et des chiropraticiens suivent leur formation et obtiennent un diplôme dans les établissements du réseau. Les étudiants de l’Université du Québec sont actifs dans près de 300 lieux de stage, en centres jeunesse, centres hospitaliers (CH, CHU, CHSLD, IU), centres de réadaptation et dans plus d’une centaine de Centres de santé et de services sociaux.
En recherche, 28% de toute la production scientifique du réseau se fait dans les domaines de la santé et des services sociaux. Les établissements y ont obtenu 48 chaires de recherche (dont 28 Chaires de recherche du Canada) et plusieurs unités de recherche différentes se consacrent à ces problématiques.
À propos de l’Université du Québec
Les établissements de l’Université du Québec poursuivent leur mandat d’accessibilité à l’enseignement supérieur, de développement scientifique du Québec et de développement de ses régions en rendant les connaissances disponibles sur les différents défis qui confrontent nos sociétés.
Ensemble, les dix établissements du réseau de l’Université du Québec représentent une force vive. Aujourd’hui, ce sont 96 000 étudiants qui fréquentent les 750 programmes offerts par les établissements du réseau: l’Université du Québec à Montréal, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université du Québec à Rimouski, l’Université du Québec en Outaouais, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, l’Institut national de la recherche scientifique, l’École nationale d’administration publique, l’École de technologie supérieure et la Télé-université. 6900 professeurs et chargés de cours et plus de 4100 employés réguliers y assurent dans le quotidien la mission universitaire d’enseignement et de recherche.
Mémoire disponible au : http://www.uquebec.ca/communications/publications.htm