Le professeur Michel Cyr, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuropharmacologie moléculaire de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), a démontré avec des collaborateurs provenant d’ailleurs au Canada, aux États-Unis, en Italie et en Russie que la capture excessive de dopamine peut s’avérer nocive pour certains neurones du cerveau. Il semblerait, de fait, que cette capture intéresse tout particulièrement les cellules nerveuses touchées par la maladie de Parkinson.
Fruit de cette collaboration internationale, l’étude publiée dans la revue scientifique Neurobiology of Disease pourrait jeter un éclairage nouveau sur le traitement de cette terrible affection qui, rappelons-le, se caractérise par une perte inexorable des fonctions motrices.
«Il est permis de considérer avec cette découverte que le processus de dégénérescence neuronale survenant dans les cerveaux Parkinson puisse être éventuellement contré par des molécules pharmacologiques dont l’action serait de limiter la capture intempestive de dopamine par des neurones vulnérables», explique le professeur Michel Cyr.