L’École d’ingénierie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a organisé une activité de commémoration marquant les 25 ans du drame de Polytechnique Montréal, en fin de matinée vendredi au pavillon Léon-Provancher.
Des étudiantes, professeures et chargées de cours de l’École d’ingénierie de l’UQTR ont répondu à l’appel de solidarité pour commémorer les 25 ans du massacre à Polytechnique de Montréal.
Un peu plus de 25 étudiantes, accompagnées de membres du corps professoral, ont répondu solidairement à l’appel de Hélène Milette, ingénieure et chargée de cours au Département de génie industriel.
En effet, Mme Milette a réagi rapidement à une demande logée par Jessica Gauthier, étudiante en génie chimique à l’Université du Nouveau-Brunswick. «Dans son courriel, Mme Gauthier proposait à toutes les écoles et facultés de génie du Canada de réunir les ingénieures et futures ingénieures pour une prise de photo pour se remémorer les 14 victimes de cette tragédie», a-t-elle expliqué.
Mme Milette, qui est diplômée de la cohorte 1984 en génie industriel à l’UQTR, se souvient évidemment très bien de cette triste journée. «Pour la majorité des ingénieures qui ont eu connaissance de l’événement, la date du 6 décembre 1989 est aussi significative que le 11 septembre 2001. C’est vous dire à quel point cela nous a marqué. Les étudiantes actuelles n’étaient pas encore nées en 1989, mais souhaitaient absolument participer à ce petit rassemblement pour commémorer ce triste épisode de l’histoire du Québec», a-t-elle commenté.
Aujourd’hui, on retrouve 54 filles sur les 380 étudiants (14,21%) inscrits dans les six programmes de génie offerts à l’UQTR. Le plus fort contingent se trouve au sein des cohortes en génie industriel, avec 24 étudiantes.
La photo qui a été prise en face des locaux administratifs de l’École d’ingénierie de l’UQTR représente un témoignage supplémentaire de solidarité qui s’ajoutera à l’initiative de Jessica Gauthier, qui souhaite mobiliser les ingénieures et futures ingénieures en utilisant les médias sociaux.