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Geneviève Lévesque : quand la motivation scolaire devient objet de recherche

Depuis qu’elle a entamé ses études en psychoéducation au Centre universitaire de l’UQTR à Québec, Geneviève Lévesque se plaît à faire de la recherche. Durant sa maîtrise, elle a étudié les liens entre l’identité, l’adaptation psychosociale et l’engagement scolaire de jeunes femmes dans deux contextes éducatifs : l’éducation des adultes et l’université.

Geneviève Lévesque, étudiante au doctorat en psychoéducation (Photo Jacques Boissinot).

Geneviève Lévesque, étudiante au doctorat en psychoéducation (Photo Jacques Boissinot).

Ses résultats sont fascinants : «Pour ces deux groupes de femmes, on constate que l’estime de soi joue un rôle crucial sur le niveau de détresse psychologique et d’engagement scolaire», explique Geneviève, qui met également en évidence le fait que les raccrocheuses vivent beaucoup plus de détresse psychologique que les universitaires. Elle ajoute : «Au plan identitaire, il ressort toutefois que les jeunes femmes qui raccrochent à la formation générale des adultes se fixent et s’engagent plus tôt dans leurs choix de vie.»

Les recherches de deuxième cycle ne sont que la pointe de l’iceberg pour la jeune chercheuse. Elle commence donc dès janvier 2015 un doctorat pour plonger plus à fond dans l’objet d’études qui la passionne : les jeunes en transition. Cette fois, elle s’intéresse à la motivation, à l’identité et au bien-être psychologique chez les jeunes universitaires. La collecte de données est déjà commencée et se fait prometteuse. Des étudiants sont suivis sur une période de trois ans, ce qui permettra à Geneviève d’examiner les trois variables à l’étude en lien avec la persévérance scolaire.

Pour effectuer un tel parcours de recherche, Geneviève a bénéficié d’une mentore de choix : Julie Marcotte, professeure en psychoéducation à l’UQTR, qui agit aussi à titre de directrice pour sa maîtrise et son doctorat. C’est grâce à elle que l’étudiante a fait ses premiers pas en recherche, et même en enseignement en tant qu’assistante depuis le baccalauréat.

La jeune leader en psychoéducation a récolté les honneurs non seulement au premier cycle, mais également aux cycles supérieurs où elle complète l’année 2014 en finissant sa maîtrise. Ses études de deuxième cycle ont reçu l’appui à la fois du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC). Son doctorat l’attend dès 2015 avec une prestigieuse reconnaissance : la bourse Joseph-Armand-Bombardier du CRSH.

En plus d’agir à titre d’assistante de recherche auprès de Mme Marcotte, Geneviève ne manque pas de s’engager auprès de ses pairs, que ce soit pour témoigner que c’est possible d’être parent et étudiant – elle est mère de deux enfants – ou encore de faire de la recherche en demeurant amoureux du travail de terrain. Elle est notamment membre du laboratoire Jeunes en transition et pratiques psychoéducatives (JETEPP), où elle est responsable de l’animation scientifique auprès des étudiants et de créer un espace de rencontres, de discussions et d’initiation à la recherche. Ces rôles, elle les accomplit avec enthousiasme, ce qui confirme d’ailleurs son désir de devenir professeure, probablement afin de poursuivre encore longtemps dans cette voie où elle excelle déjà.

**Ce texte est tiré du numéro hiver 2015 de la publication Connexion UQTR. Consultez la publication ici : www.uqtr.ca/connexion