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Le profil criminalistique de l’UQTR: une expertise convoitée à travers le monde

Une vingtaine d’avocats français étaient de passage à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) le 15 juin dernier dans le cadre d’un voyage d’études organisé par l’École des avocats du Grand-Ouest (EDAGO) et le cabinet Forensic Consulting France (FCF). Lors de leur séjour à l’UQTR, ils ont eu l’opportunité d’assister à une série de conférences, données par différents professeurs du profil criminalistique, leur permettant de jeter un regard nouveau sur l’interaction entre la science, la justice et la sécurité, telle qu’elle est envisagée au Québec.

Patrick Razakamananifidiny, conseiller en relations internationales au Bureau de l'international et du recrutement, BIR, Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Thierry Lezeau, directeur FCF, Adeline Levrel, directrice de l'EDAGO, Corinne Demidoff, présidente de l'EDAGO et Sylvain Benoit, directeur du Bureau de l'international et du recrutement.

Patrick Razakamananifidiny, conseiller en relations internationales au Bureau de l’international et du recrutement (BIR), Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Thierry Lezeau, directeur FCF, Adeline Levrel, directrice de l’EDAGO, Corinne Demidoff, présidente de l’EDAGO et Sylvain Benoit, directeur du BIR.

L’UQTR, dont la première cohorte d’étudiants inscrite au profil criminalistique a gradué tout récemment, développe une expertise unique au Québec qui en fait une référence internationale dans le domaine. De fait, il n’existe en France aucun équivalent en terme de formation à ce qui est offert à l’UQTR. «La spécificité de notre université est que nous formons des professionnels généralistes qui auront une démarche holistique en criminalistique. Lorsque nos élèves étudient les traces prélevées sur une scène, ils ne s’intéressent pas uniquement à l’une d’entre elles exclusivement, et nous nous attendons à ce qu’ils développent une interprétation logique et scientifique intégrant le contexte et l’histoire derrière ces traces. La pratique actuelle, au contraire, en France comme dans de nombreux endroits, limite des experts hyper spécialisés à se prononcer sur la nature et éventuellement la source d’une trace spécifique, sans avoir tous les moyens de la replacer dans son environnement» explique Frank Crispino, professeur au Département de chimie, biochimie et physique et instigateur de cette journée.

C’est cette spécificité qui a incité les avocats français à débuter leur voyage d’étude à l’UQTR, voyage qui comprenait également le visite de la Sûreté du Québec, du Service de médecine légale de Montréal et le Bureau de la coroner en chef, l’Institut Philippe-Pinel, l’École nationale de police du Québec à Nicolet, le SPVM et des confrères juristes, avocats ou procureurs de la Direction des poursuites criminelles et pénales.

Les participants de l'EDAGO au voyage d'étude au Canada.

Les participants de l’EDAGO au voyage d’étude au Canada.

 À la lumière des commentaires de Thierry Lezeau, directeur du FCF, on peut dire mission accomplie pour le Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR: «Ce n’est que la première journée de notre voyage et quand j’entends les questions que les avocats ont posées pour faire suite aux conférences, je peux dire que c’est déjà gagné. Ils vont retourner en France avec une nouvelle vision, et je crois même que cette visite pourrait mener à une collaboration au niveau de la recherche entre la France et l’UQTR.»