Université du Québec à Trois-Rivières

Jean-René Lapointe a soutenu sa thèse de doctorat en sciences de l’éducation

Le blogue d’information En Tête de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) présente le résumé de la thèse de doctorat en sciences de l’éducation de M. Jean-René Lapointe, intitulée «Le rôle des pratiques non verbales de l’enseignant du primaire dans la gestion des comportements perturbateurs des élèves».

Jean-René Lapointe, étudiant.

Jean-René Lapointe, étudiant.

Au Québec, et dans de nombreux pays, les enseignants rencontrent régulièrement des élèves qui adoptent des comportements jugés perturbateurs en classe. Plusieurs études antérieures ont démontré que la gestion de ces comportements représente un important défi pour les enseignants, qui se sentent généralement peu outillés pour intervenir d’une façon qu’ils considèrent  comme adéquate. Généralement, les écrits scientifiques dépeignent les pratiques non verbales de l’enseignant comme un outil efficace et accessible lui permettant de faciliter la gestion des comportements jugés perturbateurs et d’ainsi harmoniser l’ambiance éducative de la classe.

Cette recherche doctorale propose d’établir des ponts entre l’analyse des pratiques éducatives de l’enseignant et l’étude de la communication non verbale dans les interactions humaines. En explorant spécifiquement le rôle des pratiques non verbales de l’enseignant dans la gestion comportementale des élèves, cette recherche vise à identifier les pratiques non verbales mobilisées par l’enseignant et à explorer les mécanismes qui entrent en jeu dans le développement de son répertoire de pratiques non verbales. Elle est également l’occasion de permettre une meilleure compréhension du processus de mobilisation qui entoure de telles pratiques d’intervention, en plus d’approfondir le phénomène des comportements perturbateurs en classe. Profondément enracinés dans le vécu et les expériences antérieures d’enseignants du primaire, les résultats d’analyse montrent que leurs pratiques non verbales transcendent les simples intuitions ou réflexes professionnels. Cette recherche révèle que lorsqu’il rencontre un comportement qu’il juge perturbateur, l’enseignant s’inscrit dans un processus d’intervention complexe et systémique impliquant l’analyse de la situation, la considération d’éléments contextuels, la mobilisation de pratiques non verbales et l’évaluation de leurs impacts sur la situation problématique. Cette démarche analytique intervient dans ses actions éducatives, notamment sur celles constituées de pratiques non verbales.

Soutenance de thèse en sciences de l’éducation tenue le 17 décembre 2015

De gauche à droite: Nancy Gaudreau, Ph. D., François Guillemette, Ph. D., Jean-René Lapointe, étudiant, Jason Luckerhoff, Ph. D., Luc Prud'homme, Ph. D., et en visioconférence, Catherine Lanaris, Ph. D.

De gauche à droite: Nancy Gaudreau, Ph. D., François Guillemette, Ph. D., Jean-René Lapointe, étudiant, Jason Luckerhoff, Ph. D., Luc Prud’homme, Ph. D., et en visioconférence, Catherine Lanaris, Ph. D.

 

Jury d’évaluation

François Guillemette, Ph. D., directeur de recherche
Professeur, Département des sciences de l’éducation
Université du Québec à Trois-Rivières

Jason Luckerhoff, Ph. D., codirecteur de recherche
Professeur, Département de lettres et communication sociale
Université du Quiébec à Trois-Rivières

Luc Prud’homme, Ph. D., président du jury
Professeur, Département des sciences de l’éducation
Université du Québec à Trois-Rivières

Catherine Lanaris, Ph. D., évaluatrice
Professeure, Département des sciences de l’éducation
Université du Québec en Outaouais

Nancy Gaudreau, Ph. D., évaluatrice externe
Université du Québec à Trois-Rivières