L’année dernière, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université Savoie Mont Blanc (USMB) et la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) organisaient conjointement leur première École internationale d’été à Évian-les-Bains, en France, réunissant plus d’une vingtaine de participants issus de 4 pays. Fort de ce succès, les trois universités ont décidé de lancer cette année, non pas une, mais deux écoles: une sur la gestion de crise à Évian-les-Bains, du 24 août au 3 septembre prochain, et une sur les énergies renouvelables à Shawinigan, du 14 au 24 août. Pour cette dernière, l’organisation tripartite s’est dotée d’un nouvel allié du Burkina Faso en l’Institut international d’ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE).
La Cité de l’énergie à Shawinigan.
Shawinigan, souvent présentée comme la Cité de l’énergie, deviendra donc la Cité de l’énergie… «renouvelable» pour une durée de 10 jours où séjourneront une quinzaine d’experts internationaux en provenance de la France, de la Suisse, du Burkina Faso et du Canada. La trentaine de participants attendus auront l’occasion de mettre à jour leurs connaissances et d’approfondir des thématiques aussi variées que l’énergie solaire, la rénovation énergétique, le biorafinnage et l’hydrogène, pour n’en nommer que quelques-unes.
Nouveauté de cette année, la programmation inclura un volet grand public. Les citoyens de la Ville de Shawinigan et de la Mauricie seront donc notamment invités à un dîner avec les participants de l’École internationale d’été, à une conférence thématique sur la politique énergétique du Québec ainsi qu’à une table ronde sur les politiques énergétiques des quatre pays en présence.
Le principal objectif de ces écoles est de fournir aux futures générations de chercheurs et décideurs des connaissances à jour sur les enjeux spécifiques à leur domaine, mais aussi de favoriser des échanges avec des experts internationaux afin qu’ils puissent s’inspirer des pratiques de chaque pays. «Chaque pays a des problématiques complètement différentes et cette approche internationale, ça vient nous donner d’autres façons de penser. On rentre après à la maison et on regarde notre problématique avec un œil nouveau et on peut apporter des solutions nouvelles», nous explique Clément Villemont, étudiant au doctorat à l’UQTR et ancien participant de l’École internationale d’été sur les énergies renouvelables.
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