Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord, Pierre Arcand, et la ministre du Tourisme et ministre responsable de la Mauricie, Julie Boulet, ont annoncé aujourd’hui, le 12 septembre, l’attribution d’une subvention maximale de 1,5 M$ à Bioénergie La Tuque (BELT) pour soutenir la réalisation d’études de faisabilité technico-économiques. Ces études constituent une étape préalable à l’implantation d’une bioraffinerie forestière commerciale à La Tuque d’ici à 2023.
Cette bioraffinerie, approvisionnée à partir de résidus forestiers, est directement liée à la Politique énergétique 2030 dévoilée en avril dernier et pourrait contribuer à l’atteinte des cibles ambitieuses que s’est fixées le gouvernement, soit, notamment, de réduire la consommation de 40 % des produits pétroliers et d’augmenter de 25 % la production totale d’énergie renouvelable et de 50 % la production de bioénergie.
«Je suis heureux de souligner l’apport considérable d’un projet aussi structurant pour le développement de toute la région mauricienne. Le projet BELT ouvre la voie à de nombreuses collaborations avec nos unités de recherche associées au domaine de la bioénergie et du bioraffinage», a mentionné Daniel McMahon, recteur de l’UQTR.
«Je dois dire que je suis particulièrement impressionné par l’ensemble du travail accompli à ce jour par Bioénergie La Tuque. Toute l’équipe se mobilise afin de rassembler les forces vives nécessaires pour présenter un projet à la fois structurant pour la région de la Mauricie et porteur pour réaliser la transition énergétique du Québec. Je l’ai souvent répété au cours des derniers mois, c’est par l’énergie que le Québec est entré dans la modernité. Et c’est par la maîtrise des énergies renouvelables, dont la biomasse forestière, qu’il sera plus prospère», a affirmé le ministre Arcand.
«Ce projet mobilisateur, qui réunit de nombreux joueurs, notamment des élus, des organismes de développement économique, des centres de recherche spécialisés et des universités, est bénéfique d’un point de vue économique parce qu’il permet non seulement de créer des emplois directs et indirects à partir de la biomasse forestière résiduelle de la région, mais également de miser sur la fabrication locale des principaux équipements. C’est ce qu’on appelle maximiser les retombées! Ça fait rêver et ça nous inspire à poursuivre dans cette veine d’innovations vertes», a poursuivi la ministre Boulet.
«Nous allons pouvoir démontrer qu’il est possible de faire une utilisation différente de notre forêt en maximisant son potentiel. C’est un projet exceptionnel, innovateur et créateur d’emplois qui va assurer l’avenir de notre collectivité. Un projet porteur d’avenir pour le Québec», a ajouté le maire de La Tuque, Normand Beaudoin.
«Nous sommes enchantés de la participation du gouvernement qui est nécessaire afin d’entreprendre la réalisation des études de faisabilité. Cet engagement du Gouvernement du Québec dans notre projet confirme son intention d’appuyer et de faire naître une vraie filière de la bioénergie. Nous espérons ainsi attirer un ou des investisseurs majeurs essentiels à la concrétisation de ce projet qui représente un investissement avoisinant le milliard de dollars», a précisé Patrice Bergeron, président de BELT.
«Le financement du Gouvernement du Québec annoncé aujourd’hui nous permet de mobiliser les meilleurs experts disponibles, et ce, à l’échelle mondiale pour travailler sur ce projet d’envergure qui contribuera au développement économique de la région. L’effet positif sur la réduction des gaz à effet de serre doit être souligné, car c’est par de tels projets que le Gouvernement du Québec appuie sa stratégie énergétique verte», a ajouté M. Patrice J. Mangin, directeur général de BELT.
«Je suis heureux de souligner l’apport considérable d’un projet aussi structurant pour le développement de toute la région mauricienne. Le projet BELT ouvre la voie à de nombreuses collaborations avec nos unités de recherche associées au domaine de la bioénergie et du bioraffinage», a conclu Daniel McMahon, recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières, assistant également à l’annonce.
« Grâce au Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, le gouvernement soutient les entreprises dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. En plus de favoriser la relance et le développement durable de notre économie, cette mesure concrète, qui s’inscrit dans notre Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, nous permet de lutter, ensemble, contre les changements climatiques afin d’assurer une qualité de vie à nos enfants. Faisons-le pour eux! », a pour sa part affirmé le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel.
Pour plus de détails, veuillez consulter le le site politiqueenergetique.gouv.qc.ca