Deux missions de dix jours en 2016 auront été nécessaires à Emmanuelle Hébert, professeure au Département de pratique sage-femme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), pour élaborer le curriculum vitae de formation en pratique sage‑femme de l’Université Marien Ngouabi à Brazzaville au Congo. Un travail colossal qui avait pour objectif de faire passer la formation de l’institution congolaise, d’un niveau collégial, à un niveau équivalant au baccalauréat universitaire.
La première mission s’est déroulée au mois de juillet dernier, alors que l’Université de Montréal avait sollicité l’expertise de l’UQTR en pratique sage-femme, dans le cadre d’un projet de formation au Congo subventionné par l’Agence Française de Développement (AFD). Accompagnée par Manon Lachapelle, chargée de cours au Département de pratique sage-femme de l’UQTR, la professeure Hébert s’est envolée pour le Congo afin d’aller établir sur place un plan de formation.
« Les ateliers avec le groupe de travail congolais, formé de sages-femmes et d’obstétriciens, ont donné lieu à des échanges très riches et ont permis de développer un programme qui répondait vraiment à la réalité du terrain et aux spécificités culturelles. Les ateliers ont aussi permis une réelle appropriation du contenu du curriculum par les participants » nous explique la professeure Hébert.
Pour la deuxième mission, qui s’est déroulée au mois d’octobre dernier, madame Hébert est retournée au Congo, seule cette fois-ci, afin de développer le processus d’encadrement de stage et d’élaborer en détail les plans de cours qui serviront à la première année de formation. Si tout se passe comme prévu, la première cohorte devrait voir le jour dès janvier 2017.