Le Centre d’études interdisciplinaires sur le développement de l’enfant et la famille (CEIDEF) de l’Université du Québec à Trois-Rivières a accueilli en décembre un collègue du département de psychologie de l’Université de Franche-Comté, le chercheur et maître de conférences Michel Boutanquoi. S’il était d’abord en sol trifluvien à titre de membre du jury pour une soutenance de thèse en psychoéducation, des membres du CEIDEF avaient également organisé diverses activités pour lui tout au long de la semaine.
Il ne s’agissait pas là d’une première rencontre, Michel Boutanquoi ayant notamment participé à un séminaire international organisé par le CEIDEF en mai 2015. Ils remettent d’ailleurs cela en juin prochain à Besançon avec le colloque international Éducation, familles, enfants et vulnérabilités, organisé conjointement par le CEIDEF et le laboratoire de psychologie de l’Université de Franche-Comté.
Des activités diverses
Lors de la semaine qu’il a passée au Québec, l’éducateur spécialisé de formation a pu discuter longuement avec le directeur du CEIDEF Carl Lacharité, mais également avec d’autres de ses membres, dont Jean-Pierre Gagnier, professeur au Département de psychologie, et Tristan Milot, professeur au Département de psychoéducation. Il a aussi profité de sa visite pour découvrir les Services de protection et de réadaptation pour les jeunes en difficulté et leur famille (Centre jeunesse) du CIUSSS MCQ, de même que pour participer à une journée de formation avec les acteurs provinciaux de l’initiative AIDES (Action Intersectorielle pour le Développement des Enfants et leur Sécurité), dont Carl Lacharité est co-responsable.
Signe de l’intérêt des chercheurs, des étudiants et du milieu communautaire pour ses travaux, Michel Boutanquoi a par ailleurs fait salle comble pour la présentation qu’il a offerte au CEIDEF le 14 décembre sur les entretiens parents/professionnels en protection de l’enfance. Les participants à l’activité en sont d’ailleurs repartis avec de nouvelles idées, énergisés par sa façon de les amener à se questionner sur leur pratique avec les parents.
Et pratiquement chaque soir se trouvait quelqu’un pour partager avec lui tantôt l’apéro, tantôt un repas… Une autre belle façon de tisser des liens et de réfléchir aux collaborations futures.