Université du Québec à Trois-Rivières

Le laboratoire Loricorps poursuit son travail de prévention et d’intervention

 – Dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires –

À quelques heures du début de la Semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires (1er au 7 février), l’équipe du Loricorps de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’un des plus importants laboratoires dans ce domaine au Canada, réitère l’importance de la recherche relative à la prévention et au traitement de cette problématique de santé publique qui touche plus de 300 000 personnes au Québec.

«La Semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires nous rappelle qu’il importe d’informer la population à propos de la maladie, ses enjeux et ses conséquences. C’est pourquoi le Loricorps, en tant que chef de file dans la recherche universitaire pour l’intervention auprès des personnes présentant des troubles du comportement alimentaire (TCA), profite de l’occasion pour inviter la population à prendre conscience de l’ampleur de la problématique et à demander de l’aide, en cas de besoin, le plus tôt possible. Compte tenu des conséquences qui peuvent être dramatiques pour les personnes concernées et leur entourage, gardons en tête que la prévention est tout aussi importante que la guérison», souligne la professeure Johana Monthuy-Blanc, directrice du laboratoire Loricorps.

Vers un programme d’intervention unique au Canada

En collaboration avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), le Loricorps a lancé en septembre dernier le premier programme scientifique spécialisé pour les troubles du comportement alimentaire en région, le π-Loricorps.

Affilié à la Clinique universitaire de psychologie de l’UQTR, ce programme d’intervention est le premier à traiter l’anorexie, la boulimie, l’hyperphagie boulimique (plus méconnue) et d’autres troubles comme les troubles du comportement alimentaire chez les sportifs. Ce programme s’adresse à la fois aux enfants, aux adolescents et aux adultes présentant un trouble d’intensité légère à modérée ou fortement à risque de présenter ce trouble. Par souci d’accessibilités aux soins, le π-Loricorps  offre des suivis gratuits par une équipe transdisciplinaire composée d’un médecin, d’une infirmière, d’une nutritionniste et de stagiaires en psychologie, psychoéducation et ergothérapie, supervisés par des membres de chacun de ces ordres professionnels misant sur l’utilisation de nouvelles technologies novatrices.

Depuis l’ouverture du programme, 17 individus cibles ont été évalués tant au plan psychosocial que médical et 10 sont présentement en suivi actif. Les autres patients ont été dirigés vers les différents services du système de santé, adaptés à leurs besoins. Les responsables se réjouissent des résultats obtenus jusqu’ici et ils feront un premier bilan des activités du π-Loricorps au printemps prochain.

 

Propositions d’entrevues en lien avec les travaux du laboratoire Loricorps:

 

Johana Monthuy-Blanc
Professeure au Département des sciences de l’éducation, UQTR
Directrice du Laboratoire Loricorps

Trois-Rivières: plaque tournante de la recherche sur les troubles du comportement alimentaire (TCA)

En collaboration avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), le laboratoire Loricorps de l’Université du Québec à Trois-Rivières a lancé en septembre dernier le premier programme spécialisé pour les troubles du comportement alimentaire, le π-Loricorps. Ce programme d’intervention offre le traitement des troubles du comportement alimentaire allant de l’anorexie à la boulimie en passant par l’hyperphagie boulimique, l’orthorexie, les troubles alimentaires chez les sportifs, etc.

 

Marie-Pierre Gagnon-Girouard
Professeure au Département de psychologie, UQTR
Directrice par intérim du Laboratoire Loricorps

Faire la paix avec son corps… et son assiette

Plutôt que prendre une résolution en termes de livres à perdre, pourquoi ne pas faire la paix avec son assiette et avec son corps? Comme il n’existe pas de bonne ou de mauvaise façon de manger, la semaine des TCA peut être un bon contexte pour choisir de prendre l’habitude de simplement déguster ce qu’on aime et être à l’écoute de nos signaux de faim et de satiété sans que le poids ne devienne une obsession.

 

Sébastien Rojo et Maud Bonanséa
Chercheurs affiliés au Laboratoire Loricorps de l’UQTR
Doctorants en sciences de l’éducation

Ces troubles qui guettent les étudiants-athlètes

Les athlètes de haut niveau et les étudiants-athlètes doivent composer avec des horaires complexes, des entraînements éreintants et une pression de performance parfois difficile à supporter. L’obsession de bien performer peut parfois pousser un athlète à développer des comportements alimentaires malsains qui nuiront à sa santé globale et, éventuellement, à ses performances sportives.

Maud Bonanséa
Chercheuse affiliée au Laboratoire Loricorps de l’UQTR
Doctorante en sciences de l’éducation

La pesée à l’école: une bonne ou une mauvaise chose?

La pesée des élèves, une pratique qui existe dans les cégeps ainsi que dans certaines écoles primaires et secondaires, a défrayée les manchettes au cours des derniers jours. Est-ce si utile ou si traumatisant qu’on le dit?

 

À propos du Loricorps

Comptant 37 membres, dont 24 étudiants, 9 professeurs, 2 professionnels et 2 partenaires externes, le Loricorps (Laboratoire de recherche interdisciplinaire sur les troubles du comportement alimentaire en lien avec la réalité virtuelle et la pratique physique) se démarque par son approche interdisciplinaire en recherche. Les départements des sciences de l’éducation, de psychologie, des sciences infirmières, de psychoéducation, d’ergothérapie et de génie électrique transfèrent leur expertise pour répondre à cette problématique complexe que sont les TCA.

Le Loricorps est également l’un des six laboratoires dans le monde à utiliser la réalité virtuelle dans le cadre des interventions et de la recherche. Grâce au Cybercorps, un outil technologique qui permet à l’utilisateur d’expérimenter diverses situations en se plongeant dans des corps virtuels, les chercheurs peuvent mesurer des caractéristiques spécifiques comme la perception de l’image corporelle auprès de personnes qui présentent des troubles ou qui sont à risque d’en développer.

 

Renseignements et coordination d’entrevues

Jean-François Hinse – Conseiller en communication
Responsable des relations avec les médias
Service des communications – UQTR
Tél. : 819 376-5011, poste 2536
Cell. : 819 244-4119
Courriel : jean-francois.hinse@uqtr.ca