Université du Québec à Trois-Rivières

RBC Banque Royale s’associe à l’UQTR dans sa lutte contre les troubles du comportement alimentaire

Le laboratoire Loricorps de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) compte sur un nouvel allié de taille, RBC Banque Royale, pour faire la lutte aux troubles du comportement alimentaire (TCA), un fléau qui touche près de 300 000 personnes au Québec.

M. Daniel Milot, directeur général de la Fondation de l’UQTR, M. André St-Onge, président du CA de la Fondation de l’UQTR, Mme Johana Monthuy-Blanc, professeure et directrice du laboratoire Loricorps, M. Martin Thibodeau, président de RBC Banque Royale (Québec), ainsi que M. Daniel McMahon, recteur de l’UQTR, étaient présents lors de l’annonce du don de 400 00$ qui permettra au laboratoire Loricorps de maintenir son programme d’intervention pour les quatre prochaines années.

Avec un investissement de 400 000$, RBC Banque Royale se joint au laboratoire dirigé par la professeure Johana Monthuy-Blanc et vient assurer la pérennité du programme d’intervention π-Loricorps qui travaille auprès des personnes présentant un ou des troubles du comportement alimentaire. Grâce à ce don, ce programme lancé à l’automne dernier en collaboration avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), poursuivra ses activités pour encore quatre ans.

«Nous allons pouvoir continuer à transformer des vies, s’est exclamée Mme Johana Monthuy-Blanc. Du même coup, grâce à l’implication de RBC Banque Royale, c’est une grande partie de notre travail de recherche, de formation et d’intervention qui est maintenue pour les quatre prochaines années.»

Diplômé de l’UQTR au baccalauréat en administration en 1989 et récipiendaire du prix Pythagore (catégorie sciences administratives) en 2015, M. Martin Thibodeau, président, Direction du Québec, RBC Banque Royale, a été séduit par le travail multidisciplinaire du laboratoire Loricorps. De plus, l’aspect technologique du Loricorps, qui est l’un des très rares laboratoires de santé au monde à utiliser la réalité virtuelle, a conquis M. Thibodeau qui entrevoit de grandes réalisations pour l’équipe à court, moyen et long termes.

«Nous sommes très heureux de soutenir le programme de dépistage et de traitement pour les personnes ayant des troubles alimentaires mis sur pied par l’UQTR. Je tiens d’ailleurs à féliciter le laboratoire Loricorps, sous la direction de Dre Monthuy-Blanc, pour cette technologie spectaculaire et avant-gardiste. Notre don permet l’accès à des services en santé mentale, besoin criant soulevé par des parents, des jeunes et des spécialistes», a mentionné M. Thibodeau, tout en soulignant que ce don constitue le plus important jamais versé par RBC Banque Royale à la Fondation de l’UQTR.

 Des vies transformées

Ayant elle-même vécu une problématique d’anorexie mentale, Mme Sarah Maloney salue le travail du Loricorps ainsi que le nouveau partenariat avec RBC Banque Royale.

«Je suis bien placée pour vous dire à quel point la vie des personnes aux prises avec un trouble du comportement alimentaire est affectée. À l’époque où j’ai connu des problèmes de santé, le Loricorps n’existait pas et il n’y avait pas de ressource pour m’aider dans la région, ce qui m’obligeait à me rendre à Montréal pour avoir un suivi spécialisé. Je me réjouis donc aujourd’hui de savoir que l’avenir du  π‑Loricorps est sécurisé pour encore quatre ans grâce à RBC Banque Royale et que des personnes présentant des difficultés semblables à celles que j’ai connues pourront recevoir l’aide spécialisée dont ils ont besoin, sans avoir à quitter la région.»

 Un programme très attendu

Affilié à la Clinique universitaire de services psychologiques de l’UQTR depuis l’automne dernier, le programme d’intervention π‑Loricorps permet aux intervenants d’agir auprès des personnes de tous âges présentant tous un TCA comme l’hyperphagie boulimique, la bigorexie et l’anorexie sportive. Très attendu par les professionnels de la santé de la région – avec plus de 170 demandes de références et de prises en charge émises par les secteurs public et privé depuis l’annonce de l’ouverture en septembre 2016 –, ce programme offre un contenu novateur et transdisciplinaire regroupant des disciplines comme la médecine, les sciences infirmières, la nutrition, la psychologie, la psychoéducation, l’ergothérapie et le travail social.

Une fondation qui a de l’impact 

La qualité du dossier présenté par la Fondation de l’UQTR , ainsi que la relation de confiance rapidement établie entre les parties ont grandement contribué à rendre possible le don de 400 000$.  En conférence de presse, M. Martin Thibodeau n’a d’ailleurs pas hésité à remercier et féliciter les responsables de la Fondation pour leur travail.

Depuis sa création en 1986, la Fondation de l’UQTR oriente ses efforts vers le développement et le soutien de la vie universitaire. Elle appuie la mission de l’UQTR en œuvrant, elle aussi, à créer des conditions facilitantes pour les membres de la communauté universitaire. Cela se traduit par l’appui financier à de nombreux projets prioritaires pour le développement stratégique de l’Université.

Au cours des dernières années, les sommes recueillies et distribuées par la Fondation ont permis la bonification d’un programme de bourses qui améliorent significativement la situation de nombreux étudiants en reconnaissant leurs réalisations et leurs efforts. De plus, le support précieux des partenaires de la Fondation soutient la mise en place de chaires de recherche et de formation qui permettent la création et la transmission d’un savoir qui bénéficie aux étudiants et aux organisations de sa zone d’influence. L’impact de la Fondation se vit au quotidien à l’UQTR. Sa participation financière à des projets tels que l’aménagement de pavillons modernes et d’infrastructures informatiques permettent à l’Université de répondre aux exigences d’une clientèle en perpétuelle transformation.