Université du Québec à Trois-Rivières

Une première École internationale d’été indien sur la pédagogie numérique

Du 23 au 25 octobre dernier avait lieu en Mauricie, la première École internationale d’été indien sur la technologie numérique appliquée à l’éducation. Organisé par l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université Savoie Mont Blanc (USMB) en France, la Haute École Spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et la Ville de Shawinigan, l’événement a rassemblé plus de 40 participants et experts en provenance de la France, de la Suisse et du Québec.

Normand Roy, professeur au Département des sciences de l’éducation à l’UQTR, Anne Dominique Salamin, professeure à la HES-SO, Lionel Valet, vice-président Formation et vie universitaire à l’USMB, Sassia Moutalibi, ingénieure pédagogique à l’USMB et Patrick Razakamananifidiny, conseiller en développement international à l’UQTR.

Si les innovations technologiques des deux dernières décennies ont transformé notre façon de voir et d’interagir avec le monde au quotidien, elles ont également transformé notre façon d’apprendre. La réalité virtuelle, les téléphones intelligents, les tableaux numériques, les cours à distance, pour ne nommer que quelques exemples, viennent redéfinir la conception de ce que devrait être la classe du futur. Comment ces innovations peuvent-elles avoir un impact positif sur notre capacité d’apprendre ? C’est la question sur laquelle se sont penchés les participants durant ces trois jours d’activités.

« Les études sur la pédagogie numérique montrent clairement que les nouvelles technologiques sont une source de motivation importante pour l’étudiant, mais quels sont leurs effets sur l’apprentissage ? «La question n’est pas si simple à répondre et elle mérite d’être étudiée avec attention » nous confie Normand Roy, professeur au Département des sciences de l’éducation de l’UQTR, avant d’enchaîner: «l’École internationale d’été indien permet de comparer les visions suisses, françaises et québécoises et enrichir par la suite nos objets de recherche, et même, d’établir de nouveaux partenariats».

Bien que l’événement soit une première en son genre dans le domaine de la pédagogie numérique, l’UQTR, L’USMB et l’HES-SO n’en sont pas à leur première organisation d’École internationale d’été. En effet, le concept a démarré en 2015 à Évian-les-Bains en France, s’est déplacé l’année dernière à Shawinigan et s’est poursuivi cette année à Sion en Suisse. Ces trois dernières écoles s’étaient penchées sur la question des énergies renouvelables.

«C’est un concept formidable qui est profitable tant pour les universités et les participants que pour les municipalités et leurs citoyens. C’est un gros plus pour l’avancement de la recherche et ça permet notamment de développer nos réseaux à l’international et de favoriser la coopération en recherche, ainsi que les échanges étudiants» nous explique Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement de l’UQTR.