Les yeux rivés sur son objectif ultime, soit représenter le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, Laurence Vincent Lapointe accumule les honneurs dans sa discipline de prédilection: le canoë de vitesse. Le plus récent honneur? L’étudiante au baccalauréat en sciences infirmières à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) se retrouve en nomination pour le 2017 Sportswoman of the Year Award de la World Paddle Academy.
Menant un combat depuis plusieurs années afin que le canoë de vitesse féminin soit intégré dans le programme olympique, l’athlète de 25 ans s’est faite l’avocate de l’égalité hommes-femmes de sa discipline. Déjà, un grand pas fut franchi en ce sens avec la première présentation d’une épreuve féminine aux Jeux panaméricains en juillet 2015, à Toronto, où elle a d’ailleurs décroché l’or en C-1 200 m. Laurence peut maintenant viser le podium des JO de Tokyo 2020, puisque le canoë de vitesse féminin fera vraisemblablement partie du programme olympique.
Rappelons que la jeune femme domine littéralement la scène mondiale du canoë féminin depuis 2010, avec de nombreuses médailles d’or décrochées dans le cadre de diverses compétitions d’envergure et avec plusieurs victoires aux coupes du monde. Tout récemment, lors du championnat du monde de canoë kayak qui s’est tenu à Racice, en République tchèque, en août 2017, Laurence Vincent Lapointe et sa coéquipière Katie Vincent ont remporté le titre de championnes du monde au 500 m en C-2, en plus d’établir un nouveau record mondial de temps.
Pour en savoir davantage
Fiche de Laurence Vincent Lapointe sur le site Web de l’équipe canadienne