– Louise Dubuc a soutenu sa thèse de doctorat en psychologie –
Le blogue d’information En Tête de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) présente le résumé de thèse de doctorat en psychologie de Mme Louise Dubuc, intitulée «Profils des adolescentes abusées sexuellement résilientes et non-résilientes: stratégies de coping et mécanismes de défense».
L’objectif principal de cette recherche est de documenter les facteurs de protection chez les adolescentes abusées sexuellement et proposer un profil des résilientes et des non-résilientes, en fonction des stratégies de coping et des mécanismes de défenses qu’elles peuvent utiliser pour moduler l’impact du traumatisme. Afin d’atteindre cet objectif, une méthodologie mixte a été utilisée (instruments de mesure et étude de cas).
Dix-neuf adolescentes abusées sexuellement ont participé à cette recherche. Suite à l’entrevue anamnestique on a constaté que parmi celles-ci, onze uniquement présentaient des symptômes post-traumatiques et huit ont été diagnostiquées avec le trouble État de stress post-traumatique (TÉSPT, DSM-IV-TR, 2000). Cinq instruments ont été utilisés : l’Échelle de résilience de Wagnild et Young (1993), le Brief Cope (Carver, Shier, & Weintraub, 1989), le Defense Style Questionnaire (Andrews, Pollock, & Stewart, 1989), l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement (EGF; DSM IV-TR) et le test du Dessin de la main qui gêne (Davido, 1994). De plus, le test projectif Thematic Aperception Test (TAT) a été administré à l’adolescente ayant le score le plus élevé à l’Échelle de résilience, dans le but de confirmer et d’étayer qualitativement les données empiriques. Les résultats obtenus suggèrent que les adolescentes qui ne présentent pas de TÉSPT ont des scores de résilience plus élevés, utilisent des stratégies de coping efficaces et variées et ont recours à des mécanismes de défense matures et souples contrairement aux adolescentes avec un TÉSPT.
L’étude de cas réalisée auprès de l’adolescente la plus résiliente a montré qu’au TAT, elle utilisait une plus grande variété de procédés rendant compte d’une souplesse de son fonctionnement psychique.
Soutenance de thèse de doctorat en psychologie ayant eu lieu le 25 août 2017
Membres du jury
Mme Colette Jourdan-Ionescu, Ph. D., directrice de recherche
Professeure, Département de psychologie
Université du Québec à Trois-Rivières
M. Serban Ionescu, Ph. D., codirecteur de recherche
Professeur, Université de Paris-XIII
Mme Julie Lefebvre, Ph. D., présidente du jury
Professeure, Département de psychologie
Université du Québec à Trois-Rivières
Mme Evelyne Bouteyre, Ph. D., évaluatrice externe
Professeure, Université d’Aix Marseilles
Mme Lynda Méthot, Ph. D., évaluatrice externe
Professeure, Cégep de Trois-Rivières