Une douzaine d’apprenants, de professeurs et de bénévoles de l’Université du troisième âge (UTA) ont eu le privilège de s’entretenir avec la ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation. Mme Francine Charbonneau était en effet de passage à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), le 26 janvier dernier, afin de se familiariser avec le volet d’enseignement destiné aux aînés offert par l’UQTR.
La ministre Charbonneau était visiblement enchantée de rencontrer les membres de l’UTA. Chaudement accueillie, elle a ouvert la discussion en vantant les mérites du programme pour aînés.
«Le travail qui est fait ici fait la démonstration de quelque chose que je prône partout où je passe. Je crois que l’apprentissage, ça n’a pas d’âge. La volonté d’apprendre, la volonté d’enseigner, ça peut toucher les aînés. Quand on arrive à un âge où l’on a du temps, on a encore envie d’apprendre, et surtout d’avoir la possibilité d’apprendre. C’est exactement ce qui se passe ici. C’est quelque chose d’extraordinaire», a soutenu Mme Charbonneau.
La ministre a ensuite invité ses interlocuteurs à partager avec elle leur expérience de l’UTA. Le tour de table a ainsi donné lieu à des échanges riches et variés. Il en est notamment ressorti que l’UTA permettait aux aînés de mieux vieillir et d’être heureux. Le programme leur offre en effet un milieu de vie stimulant, qui crée des relations interpersonnelles.
Il a également été dit que l’UTA constituait une forme lumineuse d’apprentissage, puisque les apprenants participaient aux cours pour le plaisir.
Un autre point soulevé par les membres de l’UTA était que le programme permettait à ceux qui ne disposaient pas de grands moyens financiers d’avoir accès à l’université.
Enfin, une intervention a souligné que l’UTA donnait une seconde chance aux femmes, qui souvent n’avaient pas eu accès à une longue éducation.
À cet égard, un professeur a mentionné qu’à Saint-Tite, une dame de 99 ans suivait un cours de l’UTA. La ministre en a profité pour saluer le mérite des aînés.
«Vous constituez la seule cohorte qui peut dire à juste titre « dans mon temps »», a-t-elle lancé en souriant.
Ravie par l’engagement et le souci d’inclusion manifestés par l’assistance, Mme Charbonneau a salué le côté proactif des aînés de l’UTA.
«Les rencontres comme celle-ci, je n’en ai pas suffisamment, et elles me donnent de l’énergie», a-t-elle conclu.
Rappelons que la mission de l’UTA est de faciliter l’accès à l’enseignement universitaire aux personnes de 50 ans et plus. En plus des cours offerts au campus de Trois-Rivières, les apprenants peuvent s’inscrire à des formations dispensées à Saint-Narcisse, Saint-Tite, Batiscan, Louiseville, Saint-Élie-de-Caxton, Drummondville et Nicolet. Pour s’inscrire, ou pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet de l’UTA.