Autodétermination et déficience intellectuelle : des étudiantes à la maîtrise en psychoéducation se démarquent

Les travaux de recherche sur l’autodétermination et la déficience intellectuelle de trois étudiantes à la maîtrise en psychoéducation (avec mémoire) ont fait l’objet d’une reconnaissance importante alors qu’elles ont reçu des bourses de recherche du Consortium national de recherche sur l’intégration sociale (CNRIS).

Sur la photo: Martin Caouette, professeur au Département de psychoéducation, Élodie Lebeau, étudiante à la maîtrise en psychoéducation, Sarah Pellerin, étudiante à la maîtrise en psychoéducation, et Joanie Loisel, étudiante à la maîtrise en psychoéducation.

Sous la direction du professeur Martin Caouette, Élodie Lebeau a reçu une bourse de recherche pour son projet s’intitulant: «La place de l’autodétermination lors de l’utilisation de technologies de l’information et des communications (TIC) auprès de personnes présentant une déficience intellectuelle». Ce projet vise à mieux comprendre la perception d’intervenants sur la place qu’occupe le concept d’autodétermination lors du développement et de la mise en place d’interventions faisant appel à différentes technologies (applications utilisées sur des technologies mobiles, logiciels adaptés, etc.).

Sous la direction des professeurs Martin Caouette et Élise Milot (Université Laval), Joanie Loisel a obtenu une bourse de recherche pour son projet intitulé : «L’autodétermination et les pratiques d’accompagnement en déficience intellectuelle des responsables de ressources de type familial (RTF)». Ce projet explore les pratiques d’accompagnement des responsables de RTF (familles d’accueil) afin de mieux comprendre comment ils soutiennent l’autodétermination des personnes qu’ils hébergent, quelles difficultés ils rencontrent pour y parvenir et quelles modalités de soutien pourraient être mises en place pour améliorer leurs pratiques.

Sous la direction des professeurs Martin Caouette et Chantal Plourde, Sarah Pellerin a obtenu une bourse de recherche pour son projet s’intitulant : «L’engagement mutuel des membres d’une communauté de pratique portant sur l’autodétermination des personnes présentant une déficience intellectuelle». Ce projet permet d’explorer l’importance des différents facteurs d’aide pour l’engagement au sein d’une communauté de pratique de différents acteurs concernés par l’autodétermination des personnes présentant une déficience intellectuelle.

Le Consortium national de recherche sur l’intégration sociale est un organisme de concertation qui vise à dynamiser et à favoriser le développement de la recherche dans les domaines de la déficience intellectuelle et des troubles du spectre de l’autisme. Annuellement, il offre des bourses de recherche aux étudiants des trois cycles d’études.