Université du Québec à Trois-Rivières

Faire de l’UQTR un milieu encore plus inclusif

Parole de Matin Caouette, professeur au Département de psychoéducation de l’UQTR, l’université trifluvienne possède tous les atouts afin de devenir un exemple en matière de services, de recherche, d’éducation et même d’embauche permettant l’inclusion de personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. C’est pourquoi il est à l’origine d’un nouveau projet mené en partenariat avec le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (désigné Institut universitaire dans les domaines de la déficience intellectuelle et de l’autisme) pour développer et faire rayonner des initiatives d’inclusion sociale inscrites dans la communauté universitaire.

Martin Caouette, professeur au Département de psychoéducation de l’UQTR.

Cette démarche vise à rendre l’UQTR plus attractive pour les professeurs et les étudiants chercheurs qui pourraient mettre sur pied des activités de recherche dans ces domaines. Également, le projet servira à accroître le nombre d’interactions entre des personnes autistes, ou ayant une déficience intellectuelle, et l’ensemble de la communauté universitaire.

« Ce que nous visons, c’est une participation accrue de personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle à des activités d’enseignement, de recherche ou des activités de travail. Pour qu’on puisse les côtoyer sur nos campus, il faut créer des occasions où elles auraient la chance de se mêler aux étudiants, aux employés, aux chargés de cours et aux professeurs », explique Martin Caouette.

Comment favoriser l’inclusion?

Martin Caouette et les membres de son équipe sondent actuellement l’ensemble de la communauté universitaire afin de dénicher des projets inclusifs en cours et de nouvelles possibilités à exploiter. Le sondage permet aussi de sensibiliser des employés et des étudiants, en plus de mesurer leurs connaissances sur les principes de l’inclusion. Il est possible de répondre au sondage en cliquant ici.

« En recherche, plusieurs expertises pourraient être mobilisées pour développer les connaissances sur la déficience intellectuelle et l’autisme! Pour le travail, il y a de nombreuses tâches qui pourraient être accomplies par des personnes en situation de handicap. Du côté de la formation, il serait possible de soutenir la participation de personnes ayant une déficience intellectuelle ou autistes afin qu’elles contribuent à des activités d’enseignement visant à faire connaître leur réalité et leurs besoins. Les professionnels que nous formons auront un jour à interagir avec des personnes ayant une déficience intellectuelle ou autistes et l’université demeure le meilleur endroit pour en apprendre sur eux et développer de meilleures pratiques de communication et d’échange », avance Martin Caouette.

Des retombées surprenantes pour le milieu

Si l’ensemble des départements, des services et certains comités seront bientôt invités à s’interroger sur la possibilité d’inclure des personnes en situation de handicap, certaines équipes sont déjà habituées à leur présence.

« Nous assistons déjà à de belles réussites d’inclusion grâce à l’ouverture de notre communauté. Des équipes comme le Service de l’équipement, la cafétéria et les Patriotes accueillent déjà une ou des personnes en situation de handicap pour accomplir différentes tâches. En plus de permettre aux participants de se développer et de s’épanouir personnellement, les équipes retirent beaucoup de fierté et de plaisir à les côtoyer », insiste M. Caouette.

Martin Caouette, comme plusieurs professeurs de l’UQTR est membre de l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en troubles du spectre de l’autisme (IU DI-TSA), rattaché au CIUSSS MCQ et contribue à faire de la Mauricie et du Centre du Québec un pôle d’expertise dans ces domaines.

Lien vers le sondage :

https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw031?owa_no_site=5739&owa_no_fiche=52&owa_bottin