Le 3 avril dernier se tenait à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) un séminaire interuniversitaire et international intitulé «Défis dans le secteur de la culture : rencontre avec des professionnels du Québec et de la France».
Le séminaire donné simultanément en visioconférence à Trois-Rivières et à Perpignan a été organisé par Virginie Soulier, postdoctorante en communication sociale à l’UQTR, avec la collaboration de Lionel Sanchez, responsable pédagogique de la licence professionnelle de guide conférencier à l’Université de Perpignan Via Domitia (UPVD), Esteban Castaner-Munoz, directeur du Département d’histoire de l’art et d’archéologie de l’UPVD et Jason Luckerhoff, directeur des cycles supérieurs du Département de lettres et communication sociale de l’UQTR.
On a pu assister à des échanges très intéressants entre Audrey Avarello, de l’Office de tourisme de Perpignan, Stéphane Labbé, délégué à la recherche et au développement pour l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), Jacques Pernaud, conservateur au Musée de la préhistoire de Tautavel ainsi que Valérie Bourgeois, directrice de Boréalis et responsable de la diffusion du patrimoine à la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières, concernant les défis qui se présentent dans différents secteurs de la culture au Québec et en France, notamment en tourisme culturel, en édition, en conservation et en muséologie.
Des idées de projets ont émergé de ce colloque qui a rassemblé des professeurs, des doctorants, des étudiants à la maîtrise et des professionnels. Selon Valérie Bourgeois, «il serait très intéressant d’organiser un colloque international, à Trois-Rivières, portant sur le patrimoine industriel». Éric Lord, directeur de Culture Mauricie, considère que de tels événements qui permettent la rencontre des professionnels du milieu et des chercheurs est nécessaire : «Il faut vraiment faire de Trois-Rivières une ville universitaire. Il faut encourager les chercheurs et les professionnels à travailler ensemble». Jason Luckerhoff, directeur des programmes de cycles supérieurs en communication sociale, se dit très satisfait de cet événement. Selon lui, «c’est le premier d’une série de séminaires interuniversitaires et internationaux, ouverts à tous et gratuits, permettant la rencontre de professionnels et de chercheurs en communication et en culture».