Dans le cadre de son mandat citoyen, le Musée québécois de culture populaire, en collaboration avec le Département d’études en loisir, culture et tourisme et le Département de lettres et communication sociale, ont organisé la première «Nocturne de la création de l’UQTR», le jeudi 27 novembre de 19 h 30 à 22 h.

Maryse Paquin, professeure au Département d'études en loisir, culture et tourisme, Jean Asselin, président du conseil d'administration du Musée québécois de culture populaire, Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Jason Luckerhoff, professeur au Département de lettres et communication sociale et Yvon Noël, directeur général du Musée québécois de culture populaire. (Photo A&V)

Maryse Paquin, professeure au Département d’études en loisir, culture et tourisme, Jean Asselin, président du conseil d’administration du Musée québécois de culture populaire, Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement, Jason Luckerhoff, professeur au Département de lettres et communication sociale et Yvon Noël, directeur général du Musée québécois de culture populaire. (Photo A&V)

Depuis quelques années, les musées proposent un nouveau concept de visite : la nocturne. Celle-ci vise à sensibiliser les publics, dont les étudiants, qui ne sont pas familiers avec les visites d’expositions, dans une vision citoyenne de l’appropriation des lieux culturels par la communauté.

L’instigatrice du projet, la professeure Maryse Paquin, du Département d’études en loisir, culture et tourisme, situe le contexte de ce nouveau projet : «Inspirée par la Nocturne des étudiants au Musée de la civilisation et au Musée national des Beaux-Arts du Québec, organisée depuis quelques années par le Département des arts visuels de l’Université Laval, et devant le succès que celles-ci remportent chaque année, avec plus de 2 000 étudiants qui deviennent des « médiateurs culturels» d’un soir, j’ai eu envie de faire la même chose. Nous avons tout ce qu’il faut chez nous : un superbe musée, un directeur qui identifient clairement une mission citoyenne, des étudiants avides de création et une synergie professorale visant à leur faire découvrir la culture autrement. C’est une activité très stimulante qui est appelée à grandement se développer au cours des prochaines années.»

Pour l’occasion, des performances en lien avec les expositions et les espaces du Musée ont été réalisées par les étudiants de l’UQTR. Une enquête a également été menée auprès des étudiants qui sont venus au Musée québécois de culture populaire pour la toute première fois. Cette année, l’activité était offerte aux étudiants des deux départements. Elle pourrait, dès l’an prochain, être ouverte à l’ensemble des étudiants de l’UQTR et, éventuellement, étendue à ceux des collèges et des écoles secondaires.

Selon Jason Luckerhoff, professeur en communication sociale : «Nos étudiants aiment beaucoup apprendre en travaillant sur des problématiques sociales réelles et en aidant leur collectivité. Le musée est certainement devenu une institution de diffusion et d’éducation, mais il demeure aussi une institution de savoir qui valorise la recherche et le collectionnement. Travailler sur l’accès aux musées, c’est aussi travailler sur l’éducation non formelle, sur la démocratisation de la culture et sur la circulation des savoirs.»

Le directeur général, Yvon Noël, n’en est pas à sa première collaboration avec l’institution universitaire. Depuis son arrivée en poste, il multiplie les occasions de rencontres afin de dynamiser le lieu muséal : «L’éducation est au cœur même de notre mission et, depuis bientôt trois ans, l’Université est un partenaire naturel auquel nous nous sommes associés dans le cadre de plusieurs projets. Le Musée québécois de culture populaire se veut un lieu de rencontre, de partage et d’échange. La Nocturne à laquelle nous avons convié les étudiants de l’UQTR, s’inscrit tout à fait dans nos stratégies de médiation vers la diversité de nos publics.»

La première «Nocturne de la création» a été inaugurée par le vice-recteur à la recherche et au développement, Robert W. Mantha, et le président du conseil d’administration du Musée, Jean Asselin.