L’augmentation du nombre d’étudiants en situation de handicap est observée partout dans le milieu de l’enseignement supérieur et les établissements postsecondaires de la Mauricie n’échappent pas à la situation. Pour favoriser la réussite de ces étudiants, l’interaction et la coordination des différents acteurs (étudiants, employés de soutien, professeurs, chargés de cours, professionnels et cadres) sont essentielles dans une optique de responsabilité partagée.
Le Comité Interordres Mauricie pour les étudiants en situation de handicap (CIMesh) a souhaité contribuer à sensibiliser tous ces acteurs au sein des communautés collégiales et universitaires au sujet de ces étudiants. Il est donc fier de présenter le fruit de son travail en diffusant dans les prochaines semaines, à raison d’une capsule par semaine, cinq différentes capsules vidéo traitant de divers thèmes reliés aux étudiants ayant des besoins particuliers.
La petite histoire de la troisième capsule
Cette capsule informative porte sur les aides technologiques auxquelles les étudiants en situation de handicap ont souvent recours (synthèse vocale, logiciel correcteur) qui permettent de pallier leurs troubles d’ordre neurologique. Elle permet de comprendre les difficultés auxquelles ils sont confrontés et tout l’effort intellectuel exigé sans l’utilisation de ces outils.
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Le CIMesh
Rappelons qu’à l’automne 2011, l’octroi d’une subvention du ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a rendu possible la mise sur pied du Projet interordres Mauricie pour les étudiants en situation de handicap (CIMesh).
Ce projet de coalition des établissements d’enseignement supérieur auquel ont pris part l’Université du Québec à Trois-Rivières, le Cégep de Trois-Rivières, le Collège Shawinigan et le Collège Laflèche a permis de développer une structure de suivi interordres, de mettre en commun les expertises des intervenants en vue d’élaborer des outils d’information et d’intervention en plus d’harmoniser les pratiques des services adaptés. Ce projet comportait trois phases distinctes sur quatre ans dont l’un des objectifs visait la sensibilisation des communautés collégiale et universitaire au sujet de ces étudiants.
L’appellation «étudiants en situation de handicap» est celle utilisée par l’ensemble des établissements postsecondaires et elle désigne les étudiants ayant une déficience auditive, visuelle, motrice ou organique, ou un trouble déficitaire de l’attention, d’apprentissage, du langage, de santé mentale ou du spectre de l’autisme.