Hommage à un grand donateur

La Fondation du C.E.U. voit son nom donné à l’atrium du pavillon Ringuet de l’UQTR

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et la Fondation de l’UQTR ont souligné aujourd’hui la contribution exceptionnelle du Centre des études universitaires (C.E.U.) de Trois-Rivières à la création de l’UQTR, ainsi que la grande générosité de la Fondation du C.E.U. de Trois-Rivières envers l’Université et sa fondation, en désignant l’atrium du pavillon Ringuet sous l’appellation « atrium C.E.U. ».

Jean-Guy Paré, président de la Fondation de l’UQTR, Nadia Ghazzali, rectrice de l’UQTR et André St-Onge, président de la Fondation du C.E.U. (Photo Daniel Jalbert)

Créé en 1961, le C.E.U. a jeté les bases de la formation universitaire dans la région, participant ensuite à la naissance de l’UQTR, en 1969. Le Centre a ensuite modifié sa vocation pour devenir, en 1970, la Fondation du C.E.U. de Trois-Rivières. Depuis, l’organisme a versé plus de trois millions de dollars en bourses d’études et en dons à l’UQTR, souhaitant ainsi encourager la réussite des étudiants de la région.

Ajoutant à cette longue tradition philanthropique, la Fondation du C.E.U. a choisi de contribuer à la campagne majeure de financement 2009-2014 de la Fondation de l’UQTR par un don exceptionnel de 1,75 million de dollars. Ce montant permettra la création du Fonds C.E.U., lequel continuera à financer chaque année de nombreuses bourses destinées aux étudiants de l’UQTR.

Un partenariat unique

« En offrant ce don imposant, la Fondation du C.E.U. devient l’un des plus importants donateurs de la campagne majeure de financement 2009-2014 de la Fondation de l’UQTR. En hommage à cette contribution, l’atrium du pavillon Ringuet portera désormais fièrement le nom de C.E.U. Nous sommes fort honorés de la confiance des membres de la Fondation du C.E.U. qui nous permettent d’assurer la pérennité de leur œuvre et de poursuivre leurs actions au bénéfice des étudiants et de l’UQTR », a mentionné M. Jean-Guy Paré, président du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR.

Pour sa part, le président du conseil d’administration de la Fondation du C.E.U. de Trois-Rivières, M. André St-Onge, a rappelé que « depuis ses débuts, notre fondation a toujours eu à cœur d’encourager les jeunes de notre région à poursuivre des études universitaires. En transférant la majeure partie de nos actifs à la Fondation de l’UQTR, nous nous assurons que cette mission se poursuivra et que le nom de C.E.U. demeurera vivant à la mémoire collective. Nous continuerons aussi de travailler en collaboration avec la Fondation de l’UQTR, notamment pour le choix des boursiers du Fonds C.E.U. ».

De son côté, la rectrice de l’UQTR, Mme Nadia Ghazzali, a dit se réjouir que l’apport du Centre des études universitaires et de sa fondation soit reconnu officiellement par la dénomination de l’atrium du pavillon Ringuet. « La Fondation du C.E.U. demeure, depuis toujours, un partenaire privilégié de notre université. Les millions de dollars qu’elle a consentis à notre établissement et à ses étudiants ont su donner un formidable élan au développement de la formation et de la recherche universitaires. Pour cette inestimable contribution, nous souhaitons remercier tout particulièrement la Fondation du C.E.U. et ses membres. L’hommage qui leur est rendu aujourd’hui, plus que mérité, nous permet de mettre en valeur un remarquable héritage dont il faut se souvenir. »

Pour marquer la nouvelle appellation de l’atrium – nommé auparavant atrium Paul-Émile-Borduas –, une plaque commémorative retraçant l’histoire du C.E.U. sera installée à l’entrée de la salle. Une autre plaque, placée tout près, rappellera le don exceptionnel de la Fondation du C.E.U. à la Fondation de l’UQTR.

Remise de bourses

Au cours de la cérémonie célébrée en son hommage, la Fondation du C.E.U. de Trois-Rivières a procédé à sa remise annuelle de bourses d’études. Un montant global de 51 250 $, réparti en 23 bourses, a été octroyé à des étudiants de l’UQTR.

Aux cycles supérieurs, six étudiants nouvellement inscrits à la maîtrise ou au doctorat ont reçu chacun une bourse de 5000 $. Ces boursiers ont été choisis par la Fondation pour la qualité de leur dossier universitaire et leur intérêt envers une carrière dans l’enseignement et la recherche à l’UQTR.

Au premier cycle, 17 bourses d’accueil de 1250 $ ont été offertes à des étudiants provenant des collèges et cégeps de la Mauricie et du Centre-du-Québec et ayant été admis à l’UQTR, à l’automne 2012, dans un programme de baccalauréat. Pour l’attribution de ces bourses, trois critères ont été pris en compte : la qualité du dossier scolaire au collégial, l’implication et les réalisations des étudiants. Les bourses d’accueil ont été réparties proportionnellement aux inscriptions reçues de chacune des institutions collégiales participantes (Cégep de Drummondville, Cégep de Victoriaville, Collège Laflèche, Collège Shawinigan et Cégep de Trois-Rivières).

L’histoire du C.E.U.

En 1960, Mgr Georges-Léon Pelletier, évêque du diocèse de Trois-Rivières, regroupe les quelques initiatives d’éducation supérieure existant en sol trifluvien, pour former le conseil d’administration des études universitaires du diocèse de Trois-Rivières. Cette démarche pave la voie à l’obtention d’une charte pour la mise sur pied d’une université à Trois-Rivières et conduit à la création, le 8 septembre 1961, du Centre des études universitaires (C.E.U.) de Trois-Rivières.

Au cours des années suivantes, le C.E.U. accueille des étudiants universitaires en provenance, principalement, de la région appelée à l’époque Mauricie – Bois-Francs. Ces étudiants peuvent s’inscrire en arts, sciences, commerce, éducation, lettres, foresterie, géodésie, philosophie et psychologie. En septembre 1968, le C.E.U. compte 1225 étudiants à temps complet et 832 à temps partiel, de même que 153 employés dont 95 professeurs.

Le 19 mars 1969, l’UQTR naît de la fusion de l’École normale Maurice-L.-Duplessis et du C.E.U. Ce dernier est dirigé depuis sa création par M. Gilles Boulet, qui devient le recteur fondateur de l’université trifluvienne. À cette occasion, les administrateurs du C.E.U. souhaitent modifier la vocation du Centre pour en faire une fondation. La raison d’être du nouvel organisme s’inscrit en concordance avec la mission première du C.E.U. : favoriser et faciliter l’accès aux études universitaires pour les étudiants de la région.

En vendant ses pavillons du centre-ville trifluvien, le C.E.U. parvient à constituer un capital qui contribue à la création, le 16 novembre 1970, de la Fondation du C.E.U. de Trois-Rivières. Les revenus alors générés permettent d’offrir une aide financière à l’UQTR, principalement grâce à un généreux programme de bourses pour les étudiants.