Université du Québec à Trois-Rivières

Le professeur Marc André Bernier accueilli à la Société royale du Canada

Le 8 septembre dernier, la prestigieuse Société royale du Canada (SRC) a élu 87 nouveaux membres, dont le professeur Marc André Bernier du Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Marc André Bernier est professeur au Département de lettres et de communication sociale.

Marc André Bernier est professeur au Département de lettres et communication sociale. Photo Mathieu Marchand

Les élus de cette année seront officiellement accueillis par les Académies de la SRC lors de la cérémonie de réception des nouveaux membres et de remise des distinctions qui se déroulera le 27 novembre prochain, à Victoria en Colombie-Britannique. Les nouveaux membres, qui proviennent de disciplines et de milieux différents, ont été élus par leurs pairs en reconnaissance de l’excellence de leurs réalisations universitaires, scientifiques ou artistiques. L’élection à la Société royale du Canada constitue le plus grand honneur qui puisse être accordé à un universitaire qui travaille dans les domaines des arts, des lettres et des sciences.

Un professeur et chercheur d’exception

Marc André Bernier est une figure de premier plan des études sur le XVIIIsiècle. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rhétorique (2004-2014), il est le premier Canadien à être élu président de la Société internationale d’étude du XVIIIsiècle (2011-2015). Il obtient, en 2014, le Prix d’excellence en recherche de l’Université du Québec pour la qualité de son enseignement ainsi que la rigueur et la pertinence de ses travaux de recherche. Ceux-ci portent sur la littérature française du XVIIIsiècle, la rhétorique et l’histoire de son enseignement, de même que sur l’émergence d’une culture lettrée dans le Québec des XVIIIet XIXsiècles.

Plus spécifiquement, ses travaux interrogent le roman ou encore l’écriture de l’histoire à la lumière de la tradition rhétorique, particulièrement aux XVIIe et XVIIIe siècles, à une époque où cet art parvient à son plus haut degré de maturité. Pour ce chercheur reconnu internationalement, étudier la rhétorique et renouer avec cette tradition ancienne permet de mieux comprendre comment la parole parvient à séduire et émouvoir, instruire et persuader. Un enjeu d’autant important qu’à l’heure où triomphent la communication, les relations publiques et le marketing, notre société s’interroge avec inquiétude sur le pouvoir qu’exerce le discours.

Outre ses recherches, soulignons qu’il fait partie du comité scientifique des Oxford University Studies in the Enlightenment, qu’il dirige la collection Études internationales sur le dix-huitième siècle (Paris, Éditions Honoré Champion) et qu’il a codirigé pendant dix ans la revue Tangence (UQTR et UQAR).