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L’implication des enseignants dans un Picom: un rôle primordial

Les professeurs et chargés de cours ont un rôle majeur à jouer dans la réalisation d’un Picom. Depuis 2006, on compte près d’une centaine de professeurs et chargés de cours qui se sont impliqués dans un projet d’intervention dans la communauté (Picom).

À gauche, Catherine Lemarier-Saulnier et une équipe Picom qu’elle a supervisée: Sarah Trudelle, Étienne Campeau, Laurence Verreault, Guillaume Boucher et Vanessa Landry.

À gauche, Catherine Lemarier-Saulnier et une équipe Picom qu’elle a supervisée: Sarah Trudelle, Étienne Campeau, Laurence Verreault, Guillaume Boucher et Vanessa Landry.

Le rôle des enseignants

La supervision d’un Picom comporte de multiples facettes. D’après Catherine Lemarier-Saulnier, chargée de cours en communication sociale à l’UQTR, les enseignants agissent sous forme de repère pour les étudiants. «Leur implication dans une telle initiative peut les sortir de leur zone de confort», explique-t-elle. Le support de l’enseignant permet de les rassurer et de leur apporter une certaine confiance. «On doit encadrer les étudiants et s’assurer de leur compréhension concernant les tâches à exécuter. Aussi, nous agissons beaucoup en termes de support moral», confie l’enseignante. Il devient impressionnant et gratifiant pour le professeur de voir ses étudiants se forger une force de caractère et remplir des exigences qui sortent du cadre habituel. «Certains émergent de leur coquille et c’est beau à voir», ajoute Mme Lemarier-Saulnier.

Relation étudiants-enseignant

Mariane Gazaille, professeure à l’UQTR en langues modernes et traduction, mentionne que l’initiative Picom permet d’avoir une tout autre relation avec les étudiants. «Il y a un contact de proximité et de complicité qui s’installe. C’est une confiance qui s’établit de l’étudiant vers l’enseignant. Une confiance qui va au-delà de la reconnaissance de l’expertise qu’on accorde habituellement à l’enseignant», enchérit-elle. À la différence d’enseigner devant 40 étudiants en même temps, les enseignants peuvent prendre le temps de les écouter et de les voit grandir à travers leurs réalisations. «Je remarque également une prise d’autonomie de la part des étudiants», ajoute Mme Gazaille.

Mariane Gazaille est professeure au Département de langues modernes et traduction.

Mariane Gazaille est professeure au Département de langues modernes et traduction.

Les avantages du Picom

En réalisant un Picom, les étudiants tirent avantage des connaissances et du savoir-faire des milieux partenaires et apprennent à vivre un engagement social. De leur côté, les milieux bénéficient de l’expertise et de l’aide des étudiants ainsi que des professeurs et chargés de cours qui les encadrent.

Le Picom est donc une expérience formatrice pour les étudiants et les milieux partenaires, mais il l’est également pour les enseignants. Il permet de comprendre de nouvelles difficultés chez les étudiants, de côtoyer d’autres milieux et de s’ouvrir sur une réalité différente.

Finalement, il est gratifiant de collaborer avec des étudiants dont le travail mène à des impacts concrets dans le milieu. Leur travail peut devenir un projet à long terme pour l’organisme partenaire, une première étape à quelque chose de grand!

Pour plus d’informations sur les Picom, rendez-vous au www.uqtr.ca/picom

Ce texte a été rédigé par Marie-Maude Turcotte