Si certains désirent un grand mouvement féministe hétérogène afin de rallier le plus de militantes possibles, d’autres préfèrent se diviser en petits groupes pour mener une lutte qui leur ressemble vraiment.
Pourquoi? C’est ce que nous tenterons d’éclaircir en abordant les luttes des femmes de couleur, notamment celles ayant une phénotype de peau/race noire. D’ailleurs, devons-nous parler de race ou balayer ce terme sous le tapis?
La conférencière, Magali Lefebvre, détient un baccalauréat multidisciplinaire (ULaval et UQAM) en anthropologie sociale et culturelle, en sociologie et en études féministes. Quand elle n’est pas sur le terrain en train de militer dans la rue, elle se passionne pour les plantes médicinales, la fabrication de savon, les sports d’aventures, la justice sociale et l’abolition du patriarcat. Après cinq ans sur le marché du travail en coopération internationale, elle entreprend, à l’Université d’Ottawa, une maîtrise en sociologie féministe (sous la direction de Leila Benhadjoudja), s’intéressant au processus de racialisation étant une attribution identitaire, ayant des impacts sociopolitiques sur la vie des femmes racialisées.
L’événement est organisé par le Groupe d’actions femmes de l’UQTR, avec le soutien du Réseau québécois en études féministes.