Nous n’avons jamais eu autant de moyens de toucher le grand public qu’en ce début de 21e siècle. La révolution des MOCC, puis des balados a permis à de nombreux communicateurs de s’atteler à la tâche de proposer du contenu accessible à tout un chacun.
Le modèle des bases de données en ligne de différentes institutions gouvernementales, muséales et universitaires a permis de diffuser d’énormes massifs de documents au public. Plusieurs érudits, communicateurs et chercheurs ont ainsi créé des blogs afin d’informer le public de leurs découvertes ou de leurs recherches.
Le développement de la plateforme YouTube (2005) a vu ensuite une transformation du paysage en permettant le développement de ce qu’on qualifie aujourd’hui de youtubeur ou d’influenceur.
Dans certains cas, le contenu est de moins en moins au rendez-vous, laissant place à des sortes de journaux intimes filmés pour attirer des vues. Là où certains ont utilisé l’humour pour créer un public, d’autres ont décidé d’offrir des chaînes de vulgarisation.
Devant ces constats, plusieurs questions subsistent : Comment peut-on évaluer l’impact des médias sociaux sur la vulgarisation scientifique en 2019? Quelle est la place des sciences humaines et sociales?
Voilà des questions pertinentes auxquelles s’intéresse le professeur Turcot et qui seront traitées durant la conférence.