Un 8 mars bien rempli pour le Laboratoire en études féministes de l’UQTR!

À l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le Laboratoire en études féministes de l’UQTR propose une série d’activités pour souligner cette journée très spéciale.

Dès midi, l’équipe du laboratoire accueillera Lucie Joubert, professeure titulaire de l’Université d’Ottawa dans le cadre du cours PHI-1092-Philosophie et littérature, au local 1220 du pavillon Albert-Tessier.

La conférence intitulée « L’humour des femmes : un ORNI (objet de recherche non inventorié) » sera suivie d’une période de questions animée par Mélissa Thériault (durée totale approximative de l’activité : 90 minutes).

Résumé
Loin du brouhaha médiatique qui entoure l’humour au Québec, s’effectue, en marge, une recherche universitaire sur la place qu’occupe ce phénomène dans notre société. Parmi les enjeux mobilisés par cette forme d’écriture créative se pose la question de la sous-représentation des femmes dans ce secteur culturel : l’humour des femmes demeure, encore aujourd’hui, minoritaire et beaucoup moins étudié et analysé. Nous entendons contribuer à valoriser le travail des autrices par la présentation de la mission de l’Observatoire de l’humour, à travers ses réalisations récentes et les projets en cours. Nous verrons que les femmes, moins nombreuses peut-être à monter sur scène mais vigoureusement présentes en création et en recherche, contribuent à renouveler le débat et à aborder, enfin, des questions fondamentales relatives à la condition féminine. L’humour, après tout, est une chose très sérieuse qui permet de faire avancer les choses : encore faut-il montrer comment les femmes participent à ce progrès, qu’elles soient humoristes ou chercheuses.

À propos de la conférencière
Récemment retraitée de l’Université d’Ottawa où elle s’est illustrée comme spécialiste de la littérature des femmes, Lucie Joubert a dirigé la publication de nombreux ouvrages collectifs sur l’humour. Elle est autrice d’essais (Le carquois de velours: l’ironie au féminin dans la littérature québécoise 1960-1980, L’hexagone 1998, L’humour du sexe: le rire des filles, Triptyque, 2002) et assure la direction de l’Observatoire de l’humour.

La conférence est ouverte à la communauté universitaire et au public; le local est adapté aux personnes à mobilité réduite. Il sera possible de suivre la conférence à distance, en mode synchrone, sur inscription. Pour vous inscrire, prière d’écrire à Jessie.Morin@uqtr.ca, un lien de connexion vous sera envoyé un peu avant l’événement.

De 16:00 à 16:30 aura lieu l’inauguration du tout nouveau local dédié aux activités du laboratoire, situé au 1031 Ringuet.

Ce local accessible aux personnes à mobilité réduite se veut un lieu de rassemblement entre collègues et étudiant·e·s, afin de favoriser les échanges et le développement de collaborations de projets de recherche. Les personnes intéressées aux études féministes sont chaleureusement invitées à venir rencontrer les membres présentes afin de s’informer des modalités de participation aux activités du laboratoire. Suite à un mot de bienvenue aura lieu le dévoilement d’un répertoire compilé par l’équipe du laboratoire. Disponible dès le 8 mars en accès libre sur le site du laboratoire, ce répertoire rassemble les informations pratiques relatives aux organismes de défense des droits des femmes oeuvrant sur le territoire desservi par l’UQTR (Mauricie, Lanaudière, Centre-du-Québec). Visant à favoriser le développement de collaborations entre l’université et les milieux de pratique, il permet d’avoir sous la main une synthèse de la riche expertise et offre de service régionale dédiées à cette cause.

À propos du Laboratoire en études féministes de l’UQTR: fondé avec le soutien du Réseau québécois d’études féministes (le plus grand réseau dédié à la recherche féministe dans la francophonie), le laboratoire constitue un ancrage de la recherche féministe en Mauricie. Les travaux des membres du laboratoire ont pour point de convergence la reconnaissance de la contribution des femmes dans la société, la culture et l’histoire. Enracinées dans des traditions disciplinaires distinctes (histoire, relations industrielles, philosophie, sciences de l’éducation, communication, sociologie, pratique sage-femme, etc.), la programmation du laboratoire inclut des événements ouverts à la collectivité de même que des activités savantes visant la formation de la relève en recherche.

Site Web : Laboratoire de recherche en études féministes
Page Facebook