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Six étudiants de l’UQTR obtiennent la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse

Les étudiants de l’UQTR Angelo Macaluso, David Poirier, Éric Bélanger, Dominique Poirier, Geneviève Fafard et Véronique Beaulieu ont obtenu la Médaille Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse.

Nathalie Marchand, conseillère en aide financière au Service aux étudiants, Isabelle Dupuis, agente de recherche au Service des études de cycles supérieurs, Geneviève Fafard, Dominique Mailloux, Éric Bélanger, Véronique Beaulieu, David Poirier, François-René Lord, directeur du Service aux étudiants et Lucie Boissonneault, directrice du Service des études de cycles supérieurs.

Nathalie Marchand, conseillère en aide financière au Service aux étudiants, Isabelle Dupuis, agente de recherche, Geneviève Fafard, Dominique Mailloux, Éric Bélanger, Véronique Beaulieu, David Poirier, François-René Lord, directeur du Service aux étudiants et Lucie Boissonneault, directrice des études.

Chaque année cette médaille est remise à des étudiants ayant fait preuve de dépassement de soi et d’abnégation par leur implication tangible dans la vie universitaire ou communautaire.

Angelo Macaluso

Futur docteur en médecine podiatrique, Angelo détient une moyenne générale de 3,33 sur 4,3 après avoir réussi 117 crédits de cours dans ce doctorat de premier cycle très exigent totalisant 195 crédits. Un programme de cette envergure exige qu’un étudiant s’y consacre à temps plein.  Avec plus de 25 crédits par session représentant environ 35 heures de cours par semaine, sans compter les travaux et l’étude, il n’y a pas beaucoup de place pour d’autres activités.

Angelo réussit non seulement à exceller dans ses cours, mais il arrive à s’impliquer activement dans la communauté et de façon très significative.  On parle ici de plusieurs centaines d’heures de bénévolat par année. L’implication parascolaire est pour lui l’occasion de découvrir les multiples facettes de sa personnalité ainsi que ses forces et ses champs d’intérêts.

L’une de ses implications majeures est sans aucun doute liée à la cause des sans-abris. En effet, il a fondé et coordonné les opérations de la clinique podiatrique communautaire à l’Accueil Bonneau de Montréal où les étudiants offrent depuis janvier 2012,  des services de podiatrie gratuits aux sans-abris.

David Poirier

Diagnostiqué pour un cancer (lymphome de Burkitt) à l’âge de 10 ans, David Poirier a surmonté plusieurs épreuves au cours de sa jeune vie puisqu’outre sa maladie, il a dû également surmonter des difficultés reliées à un trouble d’apprentissage. Même s’il a vécu plusieurs échecs scolaires tant au primaire, au secondaire qu’au cégep, il n’a jamais abandonné.

David a pu bénéficier au cours de sa jeunesse de la Fondation Rêve d’enfants, il est ressorti de cette expérience avec beaucoup de reconnaissance et de gratitude. C’est pourquoi à la suite de la réalisation de son rêve, David a toujours voulu redonner aux autres en exploitant ses talents de persuasion et de communicateur.

Plus spécifiquement, cet étudiant au baccalauréat en administration des affaires, profil ressources humaines,  a mis de l’avant plusieurs initiatives visant à soutenir la Fondation Rêve d’enfants. David est allé de l’avant et a fait le nécessaire pour ouvrir des portes dans le but de faire rayonner l’organisme dans sa communauté à Victoriaville. Il a fait preuve de patience, de détermination et de professionnalisme. Ses efforts lui ont permis d’obtenir l’appui de plusieurs institutions et de médias locaux. Grâce à ses remarquables qualités d’entrepreneur et de rassembleur, il est parvenu à amasser un montant de 10 000 $ servant à parrainer le rêve d’un enfant malade.

Éric Bélanger

Mu par le désir d’aider les plus démunies depuis sa tendre enfance, Éric Bélanger, un étudiant à la maîtrise en administration des affaires à l’UQTR, aspire par des actions concrètes à ce que sa famille, sa communauté directe et la communauté internationale puissent vivre dans un monde équitable.

Sa plus grande fierté à ce jour reste le mouvement «Revendication École de théâtre» qu’il a initié au Cégep de Saint-Hyacinthe entre 2008 et 2010. Il a réussi à mobiliser plusieurs acteurs du milieu de l’éducation autour du débat sur méthodes d’évaluation des programmes en arts dans les cégeps.

Le Gouverneur général du Canada, le très honorable David Johnston, a reconnu David Bélanger comme un jeune leader contribuant à un Canada meilleur en présence du duc et de la duchesse de Cambridge en 2011.

Leader positif, apprécié de tous, Éric ne cesse de se dépasser depuis dix ans. Toujours prêt à relever de nouveaux défis, il entend se dépasser pour contribuer à un monde meilleur.

Dominique Mailloux

Dominique Mailloux réalise actuellement la troisième et dernière année de son baccalauréat en psychologie à l’UQTR. Cette étudiante fait montre d’un engagement social indéniable, elle est mue par des préoccupations éthiques et des valeurs inhérentes à sa personnalité qui font d’elle une jeune personne dynamique, authentique et engagée.

Malgré son jeune âge (22 ans), Mme Mailloux présente un itinéraire impressionnant. Elle appartient à ces gens pour qui l’engagement citoyen est plus qu’un concept théorique. Avec elle, l’implication prend forme et s’actualise dans l’action. Militante, elle s’implique activement dans les causes qu’elle défend, et ce, depuis l’âge de 15 ans.

Au fil de ces expériences de coopérante à l’étranger, Dominique Mailloux a pris conscience de la nécessité d’agir pour transformer la société. En tant que citoyenne engagée, elle n’hésite donc pas à faire des choix de vie et de carrière en cohérence avec ses valeurs. Il suffit de passer peu de temps avec cette jeune personne pour réaliser la force de ses convictions de même que l’ampleur de l’influence de son vécu sur le développement de sa personnalité et de sa conscience sociale. Il est rare de rencontrer un individu possédant un tel niveau d’engagement et un sens critique aussi développé. Par conséquent, il n’est pas étonnant que le projet de recherche qu’elle entend mener au doctorat comporte une pertinence sociale prégnante : l’action communautaire auprès des enfants et des familles. Sa future recherche doctorale s’inscrit donc au cœur des valeurs qu’elle soutient : le développement et le fonctionnement des personnes et des communautés dans la société.

Geneviève Fafard

Le parcours scolaire de cette étudiante à la maîtrise en ergothérapie n’a pas toujours été facile.  L’intimidation, elle l’a vécu jusqu’à devoir changer d’école tellement sa vie était devenue un enfer.  Son implication a débuté à l’école secondaire au programme de Sport-Art-Études.  Sa discipline de prédilection : la danse.  Elle a fait plus de 200 spectacles et donné des cours de danse bénévolement à des jeunes enfants.  À sa dernière année au secondaire, en plus de faire partie du comité des finissants et d’être bénévole pour l’expo-science pancanadienne, elle a été élue présidente de classe et présidente du Sport-Art-Études où elle devait représenter les étudiants.  Passer de la jeune fille qui se fait intimider à celle qui est élue présidente de classe fut tout un revirement de situation et c’est tout en son honneur.

Comme elle le dit si bien, ce n’était pas ses études universitaires qui allaient l’empêcher de s’impliquer à nouveau, car l’implication est son carburant et son équilibre.  Pendant les deux dernières années de son baccalauréat, Geneviève a été élu vice-présidente aux affaires socioculturelles où elle a participé à l’organisation de plusieurs conférences permettant de faire connaître l’ergothérapie.

Maintenant étudiante à la maîtrise, elle est vice-présidente aux affaires externes de son association étudiante. C’est par contre son rôle de coordonnatrice en chef des Jeux de l’ergothérapie et de la physiothérapie qui a fait qu’elle s’est beaucoup démarquée à l’UQTR et qu’elle s’est fait remarquer par toute la profession des ergothérapeutes.  Lorsqu’une personne investie des centaines d’heures de son temps à promouvoir sa future profession et son programme d’études, son rayonnement se fait sentir à travers le Québec tout entier.

Malgré un parcours scolaire au début difficile, Geneviève a su faire son chemin en tirant parti des difficultés rencontrées.  Elle rayonne maintenant dans son milieu et au sein de sa future profession tout en excellant dans ses études.

Véronique Beaulieu

C’est à l’automne 2009 que Véronique, la gestionnaire, arrive à l’UQTR au baccalauréat en administration des affaires.  Après seulement une année d’études, elle lance un événement de grande envergure, soit Place à la relève en gestion.  C’est la réalisation dont elle est le plus fière.  Pour elle, l’implication permet d’appliquer les notions vues en classe et de se démarquer en entrevue.  Elle croit qu’il est important de se bâtir un réseau de contact et ainsi faciliter son entrée sur le marché du travail.

Place à la relève en gestion est créé par des étudiants universitaires pour des étudiants des cégeps.  Il s’agit d’une compétition académique visant à créer un engouement pour les études en administration et en sciences comptables à l’UQTR, ainsi qu’à promouvoir l’implication parascolaire et le développement des capacités d’analyse des étudiants.

Le démarrage de cet organisme à but non lucratif, la promotion de l’événement à travers les cégeps du Québec, la mise sur pied de la compétition et le recrutement des mentors dans un laps de temps très court, semblaient impossibles pour certains : mais pas pour Véronique Beaulieu, femme engagée, déterminée, organisée, travaillante, leader et femme d’action.  «Donner du temps, aider les autres à avancer et m’impliquer dans mon entourage, ça fait partie de mon quotidien.  Il y a de nombreuses façons d’aider son prochain et j’ai trouvé ma voie pour le faire à travers les années.»