Une importante délégation de l’Université de Limoges (UL) en France était présente sur le campus de l’UQTR du 14 au 16 avril dernier. L’objectif de la visite était de solidifier les collaborations déjà existantes entre les deux universités, en plus d’explorer les avenues de collaborations possibles dans d’autres domaines d’intérêts communs.
Le partenariat qui unit l’UL et l’UQTR dans le domaine des matériaux lignocellulosiques a déjà fait ses preuves et permet maintenant aux deux universités d’aller plus loin. «C’est un partenariat assez complet et qui fonctionne bien. Il concerne à la fois la mobilité, le double diplôme de master et les thèses en cotutelles. L’idée maintenant c’est d’élargir et de décliner ce partenariat dans d’autres secteurs et d’autres domaines» mentionnait Nathalie Bernardie-Tahir, vice-présidente Stratégie internationale de l’UL.
Alain Célérier, vice-président du conseil d’administration de l’UL, abondait également dans le même sens : «L’idée, c’est évidemment de faire le point sur ce partenariat-là et aussi voir comment on peut développer d’autres partenariats dans d’autres disciplines et en particulier, ce sont les géographes cette année qui peuvent constituer un nouveau point d’ancrage entre nos deux universités».
Lors de leur séjour bien rempli, les ambassadeurs de l’UL ont eu l’opportunité de rencontrer Nadia Ghazzali, rectrice, Robert W. Mantha, vice-recteur à la recherche et au développement et Sylvain Delisle, vice-recteur aux études et à la formation. Ils ont aussi profité de réunions de travail et de visites d’unités de recherche pour discuter avec les responsables des domaines des sciences de l’environnement et géographie, du loisir, culture et tourisme, des sciences de l’éducation, des sciences et génie des matériaux lignocellulosiques, de la formation à distance ainsi que des sciences de la gestion.
Ces rencontres, bien que préliminaires, ont déjà commencé à porter leurs fruits : «Déjà ce qui semblait intéressant, c’est qu’on a les mêmes objectifs. C’est-à-dire qu’on veut développer des deux côtés des expériences internationales pour nos étudiants, et qu’on a en même temps des centres d’intérêt communs. Donc, on a avancé sur la construction d’un cours international qui serait commun à nos étudiants de Limoges et de l’UQTR en sciences de l’environnement et géographie. Je pense qu’il y a des possibilités et on a envie de développer de la même façon, on est sur la même longueur d’onde» d’ajouter Mme Bernardie-Tahir.
Créée en 1968, l’UL est reconnue comme une université à taille humaine avec, en 2013, près de 14 500 étudiants dont 2000 d’entre eux provenant d’autres pays, 1046 enseignants et enseignants chercheurs et 725 employés administratifs et techniques. Elle offre 354 programmes de formations initiales diplômantes, répartis sur 5 unités de formations et de recherche (droit et sciences économiques, médecine, pharmacie, lettres et sciences humaines, sciences et techniques) une école nationale d’ingénieurs et 5 instituts universitaires.
Chaque année, le Bureau de l’international et du recrutement de l’UQTR accueille entre 30 et 35 délégations provenant d’une vingtaine de pays différents. Il a pour mandat d’agir comme interlocuteur auprès des partenaires internationaux de l’Université. Il assume également le démarchage, l’encadrement et la gestion financière des ententes de partenariat. De plus, il développe des projets élargissant le bassin de formation de l’Université, il favorise l’accès à de nouvelles clientèles et est proactif au sein des divers réseaux de coopération internationale.