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Sans oui, c’est non!

– À votre santé! –

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a formé un comité contre le harcèlement et les agressions sexuelles. C’est une équipe dynamique qui planifie la semaine «Sans oui, c’est non!», qui débutera le 14 mars par un kiosque de sensibilisation (table K-5 près de la cafétéria, pavillon Ringuet et au pavillon Miche-Sarrazin). Vous pourrez y rencontrer des gens qui veulent favoriser le consentement avant et lors de la relation sexuelle. Hommes et femmes, brisons le silence et retrouvons notre place partout où nous vivons.

consentement

Nous évoluons dans une société centrée sur l’obtention d’un produit de façon rapide et dont l’impossibilité de l’avoir ne figure pas à cette demande. Prenons quelques respirations profondes, demandons-nous si notre conscience (cerveau)  dit oui, notre spiritualité (notre voix intérieure) dit oui, et notre plan physique (corps) dit oui,  avant même de poser une question.

La personne qui reçoit une demande, une invitation, ou une occasion doit, elle aussi, se poser ces questions sur ses trois plans (cerveau, cœur et corps). Si elle répond oui à ces trois plans, et bien elle peut consentir. Toutefois, ce consentement peut changer en cours de route et l’autre devra toujours respecter son choix, sinon ses actes deviennent à caractère agressif.

La personne agressée restera avec un choc post traumatique, elle devra se réapproprier ses trois plans, sa personne en fait. Toute personne doit demeurer attentive aux signes, aux paroles, à la gestuelle de celle qui l’accompagne, peu importe la situation de vie. Je parle ici de la relation affective et sexuelle.

Personne n’a le droit de forcer, manipuler ou favoriser une décision contraire de l’autre. Un geste qui la rend vulnérable, dans le seul but de répondre à notre demande (j’ai volontairement écrit demande plutôt que besoin…). J’aime bien la vidéo ci-dessous sur le thé.  Ça exprime vraiment bien le parallèle avec la relation sexuelle.

Notez que deux conférences vous seront offertes. La première s’intitule «Arrêtons de se taire! Dénonciation sexuelles, quoi faire?» et aura lieu le mercredi 16 mars, de 12h à 13h30, à l’atrium C.E.U. (1090b) du pavillon Ringuet et la seconde, intitulée «Sexe, féminisme, et culture du viol expliqués par Koriass» est prévue pour le jeudi 17 mars, à 14h, au café-bistro La Chasse-Galerie.

Consentement 101

Pour plus d’informations sur la campagne qui se déroule du 14 au 18 mars dans les universités québécoises: www.harcelementsexuel.ca.

Carole Mallette inf. clinicienne, Services aux étudiants, UQTR